La crise de la COVID-19 s’est traduite par un ressac économique quasi immédiat, au Québec comme ailleurs. Tous les secteurs économiques ont été touchés, sur tout le territoire, et une partie importante de la population s’est retrouvée au chômage forcé.
La réouverture progressive de l’économie est une bonne nouvelle, pourvu qu’elle se fasse de façon ordonnée. La situation est cependant tout autre pour le centre-ville de Montréal. Les commerces de cette zone ont déjà subi un délai additionnel de trois semaines avant de rouvrir, soit au total une interruption de revenus de 11 semaines.
Mais au-delà de la question de la réouverture, la zone centre-ville de Montréal est à risque parce que sa vitalité repose en grande partie sur l’achalandage généré par les 310 000 travailleurs, 11 millions de touristes et 100 000 étudiants qui fréquentaient le secteur, mais n’y reviendront pas avant plusieurs mois encore.
Le centre-ville est la vitrine internationale de Montréal et, par extension, de tout le Québec. Son poids dans l’économie du Québec en fait une véritable locomotive. C’est pourquoi cette situation, qui menace toute la trame commerciale du centre-ville, est très préoccupante et doit être considérée d’urgence par les gouvernements.
Ce rapport propose un plan d’action pour atténuer la situation et ainsi faire en sorte que le centre-ville commercial de Montréal ne s’effondre pas et demeure plutôt en position de participer à la relance une fois la crise passée. Le plan d’action propose huit actions visant à réduire les coûts d’exploitation pour les commerçants du centre-ville, accroître l’aide financière qui leur est accordée, et agir sur l’achalandage pour atteindre un nombre optimal de visiteurs au centre-ville.
Consultez le plan d'action