Partout dans le monde, les grandes villes comparables à Montréal sont confrontées à des défis similaires en ce qui concerne la vitalité des activités commerciales sur rue. Dans un contexte de dématérialisation accélérée de l’économie et de changements d’habitudes des consommateurs – notamment attribuables à la popularité croissante du commerce électronique –, les structures économiques locales font l’objet de transformations profondes.
Le dynamisme et le pouvoir d’attraction d’une ville-centre dépendent largement de la vitalité et de l’originalité de son tissu commercial. À plus petite échelle, il ne faut parfois qu’un seul commerce pour faire rayonner un sous-secteur et générer des retombées sur les commerces voisins. À l’inverse, les conséquences de la fermeture d’un commerce sont visibles. S’ils demeurent fermés et si leur nombre se multiplie, ces locaux vacants deviennent alors le symptôme d’une dévitalisation.
La Chambre profite des consultations lancées par la Ville de Montréal sur la problématique des locaux vacants pour inviter les pouvoirs publics à s’attaquer aux causes systémiques expliquant la dégradation de l’environnement d’affaires sur les artères commerciales. La Chambre propose des mesures concrètes pour stimuler l’achalandage, diminuer la fréquence et les périodes de vacance, réduire les charges fiscales, faciliter l’entrepreneuriat et rehausser l’attrait des artères commerciales du cœur de l’île.
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