Le 20 août dernier, l’Institut du Québec (IDQ) a publié, en collaboration avec Montréal international (MI) et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), la quatrième édition de son étude Comparer Montréal.
Ce tableau de bord compare la région métropolitaine à 14 autres villes de taille similaire situées au Canada et aux États-Unis, selon 30 données réparties en six indicateurs : activité économique, croissance économique, capital humain, innovation, qualité de vie et attractivité.
Voici la synthèse des principaux constats révélés par l’étude :
- L’activité économique (PIB par habitant, revenu disponible ou productivité, par exemple) demeure décevante. Toutefois, même si certains indicateurs économiques sont en hausse, ces données peuvent prendre plusieurs années à être fondamentalement modifiées.
- La croissance économique est très bonne : Montréal se hisse au sein des villes en tête du peloton. Le PIB y croît plus vite qu’ailleurs et la croissance des taux d’emploi y est très positive. La construction est en forte hausse. Par contre, la croissance de la productivité demeure au neutre.
- Le capital humain est un des plus grands défis de Montréal. Le taux de diplomation au baccalauréat est parmi les plus bas et la proportion de personnes sans diplôme secondaire est parmi les plus élevées. Il sera difficile pour Montréal de maintenir une bonne croissance économique et de préserver sa capacité innovante à long terme sans une amélioration de cet indicateur.<
- L’innovation semble enfin décoller. L’IDQ soulignait l’an dernier que Montréal détenait les ingrédients de la recette de l’innovation, mais qu’elle ne semblait pas les utiliser. Cette année, une augmentation dans l’amplitude des ententes en capital de risque et un nombre adéquat de diplômés en sciences, génie, technologies et mathématiques (STGM), permettent à Montréal d’amorcer une remontée au classement de cet indicateur.
- La qualité de vie est la force de la métropole : chaque année, Montréal occupe la première ou la deuxième place au classement des villes comparées. Que ce soit le faible niveau d’inégalités, la bonne qualité de l’air ou l’utilisation du transport en commun, Montréal se hisse aux premiers rangs des villes où il fait bon vivre.
- Finalement, Montréal se situe au cinquième rang au chapitre de l’attractivité. Ainsi, la qualité de vie et l’abordabilité font partie de ses atouts alors que le manque de productivité de ses entreprises constitue l’un des principaux freins pour les investisseurs.
Consultez la totalité de l’étude ici.