CHAMBRE DE COMMERCE DU MONTRÉAL MÉTROPOLITAIN
ALLOCUTION DE M. LOUIS AUDET
PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION DE COGECO INC.
MARDI, LE 27 JANVIER 2004
« INTERNET, LA VIDÉO SUR DEMANDE
ET LA MONTÉE DU POUVOIR DES CONSOMMATEURS »
Merci Robert pour cette bienveillante introduction.
Monsieur le président du Conseil de la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain,
Distingués invités,
Chers amis,
Bonjour!
C'est un réel plaisir pour moi d'être avec vous pour vous donner le point de vue de Cogeco sur « Internet, la vidéo sur demande et la montée du pouvoir des consommateurs ».
Aujourd'hui, je me propose de vous parler des tendances du monde des communications qui, au-delà de la multiplication des concurrents, ont placé la balance du pouvoir entre les mains du consommateur. Puis, je conclurai sur certaines pistes d'actions disponibles aux économies post-industrielles telles que la nôtre, et Montréal en est un microcosme vivant, qui sont amenées à miser leur prospérité sur la propriété intellectuelle.
Parlons d'abord d'Internet.
Issu de la théorie de commutation par paquets en 1966, Internet a réellement pris son envol à partir de 1991 suite au développement de l'idée de réseautage conçue par le Secrétariat de la Défense des Etats-Unis. La croissance d'Internet est largement tributaire de la loi de Moore. Celle-ci énonce qu'au rythme des découvertes découlant de la recherche appliquée, le coût d'effectuer des opérations complexes diminue de moitié à tous les 18 mois. C'est ce qui a fait baisser le coût des serveurs, des ordinateurs, des unités de stockage, et des modems câble. En passant, cette courbe exponentielle continue de s'étirer depuis maintenant 40 ans, et Intel prévoit qu'elle se poursuivra au moins tout au long de la présente décennie. Finalement, la disponibilité de fibre optique et de capital a mené à l'installation d'une capacité des liens interurbains Nord-Américains et mondiaux propre à faciliter les échanges.
Notons au passage qu'avec la technologie qui existe déjà, tout au plus 3 % de la capacité de transport mondiale est utilisée à l'heure actuelle, ce qui laisse présager d'une croissance énorme de l'utilisation d'Internet à des coûts raisonnables, pour très, très longtemps
Aujourd'hui, on estime qu'il y a près de 700 millions d'usagers d'Internet dans le monde. Au Canada, qui vient au 14ième rang avec 53,1 % de pénétration, nous sommes 16,800,000, dont la moitié utilisent l'Internet Haute Vitesse. En ce domaine, nous sommes les deuxièmes au monde après la Corée du Sud. Forrester Research prévoit que d'ici 2008, environ 80 % des foyers canadiens utiliseront l'Internet Haute Vitesse!
En fait, Cogeco Câble est fière d'annoncer qu'à compter d'aujourd'hui, les spécifications de notre service Internet Régulier sont accrues à 5.0 Mbps à l'aller et 640 Kbps sur la voie de retour, ce qui est largement supérieur à l'offre des compagnies de téléphone. Les spécifications de notre service Pro, elles aussi, sont accrues passant à 10Mbps à l'aller et 1 Mbps sur la voie de retour éclipsant la concurrence sans discussion. Et les prix de ces services demeurent inchangés à 44,95 $ et 69, 95 $ par mois respectivement. Je ne vous parle pas ici de ce que nous avons l'intention de faire, mais bien de ce que nous faisons en ce moment même! D'ailleurs, je vous invite à faire un petit tour sur le site internet www.broadbandreports.com: vous serez à même de constater que nos clients naviguent jour après jour à des vitesses moyennes trois fois plus rapide que la vitesse moyenne du principal concurrent. Les clients utilisateurs de ce site accordent à Cogeco Câble la cote de satisfaction la plus élevée de tous les fournisseurs d'accès Internet au Canada. Ceci n'a rien de surprenant puisqu'ils bénéficient d'une vitesse parmi les 10 plus rapides au monde, semaine après semaine!
Depuis la naissance d'Internet en 1991, les clients se sont habitués à naviguer partout où ils le veulent, dans le monde entier, quand ils le veulent. Ils ont accès gratuitement à des moteurs de recherche puissants, des banques de données hallucinantes, et des multitudes de photographies et de clips audio et vidéo. Et, peu à peu, la perception s'est installée que tout y est disponible instantanément et surtout
gratuitement.
L'expérience Internet du consommateur contribue donc à définir et accroître ses attentes face aux services vidéo, précipitant l'arrivée de la télévision sur demande.
En parallèle, la vitesse de prolifération des équipements d'accès au contenu à l'usage des consommateurs n'a cessée de croître. La capacité d'entreposage des contenus a également progressé. La capacité de mémoire qui permet de stocker plusieurs centaines de longs-métrages sur des serveurs placés dans chacun de nos réseaux de câble est disponible depuis 2002 à des coûts très abordables. C'est ce qui nous permet d'offrir la vidéo-sur-demande. Le consommateur peut dès lors syntoniser le film de son choix quand il le désire sur simple impulsion en utilisant la télécommande de son décodeur numérique existant.
Ce service révolutionnaire qui n'était qu'un projet il n'y a pas si longtemps, est maintenant une réalité. Ce service est exclusif au câble et 85 % des clients de Cogeco Câble y ont accès. Par comparaison, aux Etats-Unis, seulement 41% des clients du câble ont accès au service de VSD dans le moment. L'apparition de ce service n'est que la pointe de l'iceberg qui annonce un bouleversement en profondeur des habitudes télévisuelles des consommateurs. Nous assisterons à un lent et inexorable déplacement de la télévision sur rendez-vous (à heure fixe) vers la télévision sur demande, (quand le consommateur est prêt à regarder). D'ici quelques années, ce n'est pas plusieurs centaines de longs métrages qu'on y trouvera, mais bien plusieurs milliers d'heures de programmation!
L'on peut d'ores et déjà prédire que nombre de chaînes télévisuelles qui proposent une programmation peu attrayante ou non différenciée vont carrément disparaître. Seules les chaînes à forte valeur ajoutée misant sur l'instantanéité ou l'exclusivité pourront continuer à prospérer.
En attendant que soit complétée la transition à la vidéo-sur-demande, l'enregistreur vidéo numérique, le fameux DVR de type Tivo qui permet d'enregistrer entre 80 et 160 heures de programmation sur disque dur, va jouer un rôle transitoire.
Certaines variantes, qui sont différentes de celles que nous offrirons ce printemps à nos clients du câble, permettent de sauter systématiquement les messages commerciaux. Même si la pénétration de ce type spécifique d'appareils ne dépasse pas 4 % en Amérique du Nord pour le moment, l'intérêt public du système canadien de radiodiffusion est en cause. En effet, notre système prévoit que certaines chaînes généralistes sont offertes « gratuitement » au public puisque c'est la publicité qui permet de créer cette programmation. À l'autre extrémité du spectre d'autres chaînes vivent entièrement des redevances payées par les clients du câble ou du satellite : c'est le modèle de souscription.
Il va sans dire que si la pratique de sauter systématiquement les commerciaux se répandait, et si la tendance se maintenait, les chaînes qui en vivent n'auraient d'autre choix que d'évoluer vers un modèle de souscription. D'aucuns argumenteront qu'il s'agit d'un libre marché, qu'il n'est pas approprié de limiter l'innovation en matière de produits électroniques et que le consommateur décidera. Fort bien. Si c'est le cas, la télévision dite « gratuite » pourrait disparaître. Est-ce ce que désire réellement le consommateur? Est-ce ce que nous souhaitons comme société? Je pense que cette question doit faire l'objet d'un débat public au moins à l'échelle Nord-Américaine. En effet, ce sujet déborde largement le cadre d'une simple décision de consommation ponctuelle puisque la télévision joue un rôle identitaire et unificateur pour la population d'un pays. Cela étant dit, dans un scénario comme dans l'autre, soyez assurés que nos entreprises de télévision sauront s'adapter et continueront de prospérer.
Parlant de télévision généraliste, à ce point-ci de mon exposé, je ne peux pas résister à la tentation d'ouvrir une parenthèse pour vous parler d'un autre visage de la consommation qui porte le nom de Télé-Réalité
Les Européens, les Nord-Américains et les Québécois sont nombreux à apprécier le genre, celui qui, dit-on, n'exige aucune participation intellectuelle, et qui présente « des jeunes tournés sur eux-mêmes, partageant des plaisirs primaires ». D'autres décrient l'intervention des réseaux de télévision dans la vie des participants dont la destinée s'en trouve inexorablement modifiée
Comme vous le savez, l'automne dernier, avec Loft Story, TQS a généré des auditoires de plus de 2,000,000 de téléspectateurs à certains moments, plus qu'à toute autre période de son histoire. Non seulement le public en redemandait, mais en plus, nous avons attiré des téléspectateurs qui ont découvert TQS et qui sont restés pour visionner d'autres émissions. Bien sûr, le genre est nouveau et en évolution et il nous a fallu rajuster le tir à l'occasion. Loft Story II est à l'étude avec d'autres projets. Si nous avons l'appui des commanditaires et si nous décidons de procéder, il est certain que nous tiendrons compte des leçons que nous avons tirées de Loft I.
Cela dit, nous sommes en droit de nous poser cette question au sujet de la Télé-Réalité : S'agit-il d'un genre décadent ou génial?
Les plus cyniques vous répondront sans doute : les deux. Pour ma part, j'ai une autre perception. Nos études classiques nous ont enseigné que les hommes et les femmes vont au théâtre à la recherche d'eux-mêmes pour trouver le reflet de leurs émotions sur scène. Dans l'antiquité, Sophocle a proposé les grands thèmes tragiques joués sur cothurnes avec masques à porte voix. Je vous épargne le « panem et circenses » du Colisée de Rome. À la renaissance, Shakespeare l'a fait dans un style dramatique et saisissant. Au début de l'époque moderne, Molière l'a fait avec humour. Au milieu du vingtième siècle, l'imprévu du théâtre de l'absurde d'Ionesco nous a dépaysés. À l'orée du XXI ième siècle, le théâtre d'aujourd'hui, accessible aux masses par la télévision, se joue presqu'en direct, sans scénario, sans texte et sans costume, dans un loft. L'homme aime se voir lui-même nous dit-on
Décadent ou génial? Disons simplement
humain, pour le meilleur et pour le pire.
Mais poursuivons donc notre examen des tendances.
L'industrie des produits électroniques de consommation nous propose, dès cette année, des centres multimédias résidentiels intelligents qui permettent d'entreposer, si le propriétaire des droits l'autorise, grâce à un système de codage, et d'acheminer tous les contenus audio et vidéo n'importe où dans la résidence, à volonté, sur fil ou sans fil.
D'autre part, chez Cogeco Câble nous sommes à la veille de lancer notre service numérique à haute définition. Grâce à cette technologie, l'expérience télévisuelle des consommateurs devient de plus en plus sophistiquée, émulant davantage l'expérience telle qu'elle pourrait être vécue dans la réalité plus riche en sensations et en émotions.
La plate-forme câble s'accommode de tous les équipements périphériques, est ouverte à tous les fournisseurs de services et est sécuritaire, ce qui n'est pas nécessairement le cas de certains services satellite
Les propriétaires de contenus peuvent donc transiger avec nous en toute confiance.
Comme vous pouvez le constater, l'infrastructure sophistiquée de l'industrie de la câblodistribution est l'une des grandes bénéficiaires de l'évolution des technologies. Déjà, sur le même câble, la même infrastructure et une seule facture, nous offrons à nos clients le service analogique, le service numérique, incluant la VSD, et le service Internet Haute Vitesse en trois saveurs : Lite, Régulier et Pro. D'ici quelques temps, nous serons en mesure d'annoncer nos projets de téléphonie de voix sur IP qui voyagera sur notre réseau Internet déjà en place, à des coûts en capital raisonnables avoisinant les $250 par client. En plus d'ouvrir une nouvelle source de revenus pour Cogeco Câble, notre approche à la téléphonie nous permettra d'offrir des services sophistiqués de vidéo téléphonie de très haute qualité à très bas prix aux familles et aux commerces.
Revenons donc aux effets d'Internet.
Au plan des principes, parallèlement à l'évolution que je vous ai décrite, les démocraties du globe ont conclu, il y a déjà un moment, que le service Internet est un service de télécommunications au même titre que le service téléphonique. La confidentialité des échanges et la liberté des destinations ont été jugées prioritaires pour la libre circulation des idées, la protection de la vie privée et des libertés individuelles et le progrès économique et social.
Malheureusement, certaines déformations dans l'intention originale sont apparues en cours de route. Elles portent des noms exotiques tels que : KaZaA et Morpheus. La disponibilité des équipements de copie audio MP3 et vidéo DVD à faible coût permet l'enregistrement d'uvres musicales et audio-visuelles, sans que les redevances dues aux créateurs et aux propriétaires de ces uvres ne leur soient jamais versées. C'est le même genre de problème qui affecte les signaux satellites lorsque des consommateurs achètent des décodeurs pirates pour voler le signal.
Déjà, les acteurs de l'industrie mondiale du disque ont été projetés dans une ronde de fusions forcées occasionnée par la baisse de leurs ventes annuelles de 18 % entre le sommet de l'année 2000 et l'année 2002, à la suite du vol sur Internet de ce qui en 2003 représentait près de 1,8 milliard de pièces musicales ayant une valeur estimée à $4,6 milliards U.S. par année, selon le Recording Industry Association of America. Les producteurs de longs métrages craignent le même sort et prennent les dispositions pour protéger leur propriété intellectuelle. Les distributeurs, incluant notre compagnie, et le gouvernement canadien prennent les pirates très au sérieux et ont déployé plusieurs mesures pour arrêter ce fléau qui prive le système de quelque $400 millions annuellement puisque environ 700,000 foyers canadiens volent les services sur satellite. Imaginez l'amélioration des réseaux et la production d'émissions canadiennes additionnelles qui pourraient être réalisées avec une telle somme! En ce qui nous concerne, nous allons intensifier nos efforts de sensibilisation de la population aux conséquences néfastes de la piraterie.
Prenons du recul.
L'évidence s'impose d'elle-même : les consommateurs sont devenus les maîtres absolus de leur consommation de services de divertissement et d'information. Ils disposent d'équipements résidentiels très performants à faible prix. Ils disposent d'un accès instantané à des richesses infinies d'informations, venant du monde entier à travers Internet et à travers la vidéo-sur-demande et déjà les fondements du système sont mis à l'épreuve. Sommes-nous à la veille de devenir des apprenti-sorciers du monde virtuel?
Ce qui est le plus préoccupant, c'est que d'après une recherche de Decima Research datant de 2002, seulement 17 % des canadiens estiment que la copie de musique par téléchargement sur CD constitue une faute sérieuse. En fait, d'après Forrester, en 2003, plus de 50% des canadiens sur Internet s'y adonnent! Et ceci inclut plus du tiers des adultes. Serions-nous plutôt devenus des Arsène Lupin ou, devrais-je dire, des parasites du cyberspace?
Comme société dite évoluée, nous devons réagir.
Que pouvons-nous pour faire échec au vol sur Internet et au vol de signaux satellite?
Il n'y a qu'une réponse, et vous devinez qu'elle n'est pas facile. Le pouvoir de décider doit nécessairement s'accompagner de la responsabilité de consommer de façon éclairée et légitime. Prenons un exemple. En novembre, Madame Terry Price, présidente de la Fédération canadienne des enseignantes et enseignants partageait les résultats d'un sondage. 60 % des étudiants de 8ième année déclarent que les parents ne supervisent pas l'usage de la télévision
En 7ième année, 75 % des étudiants disent ne jamais recevoir d'indications de la part des adultes quant aux jeux sur ordinateur ou aux jeux vidéo auxquels ils peuvent s'adonner. À l'évidence, comme parents et éducateurs, il nous incombe d'assumer un rôle de guide plus actif pour aider nos jeunes à faire des choix non seulement judicieux, mais également honnêtes.
De surcroît, je vous propose l'idée suivante. Tous les bulletins économiques rendent compte de la croissance de la Chine qui absorbe une part de plus en plus significative de la production mondiale de biens de consommation et dont les exportations croissent de 40 % annuellement. La Chine et l'Inde, les deux géants milliardaires en population de la planète, ont accru leur PNB d'entre 8 % et 9 % en 2003. Pour ce qui est des services, nous avons tous entendu parler de travaux de comptabilité et d'informatique réalisés en Inde. Les économistes nous suggèrent que le salut des économies dites matures réside dans la création d'idées nouvelles et de services évolués.
Alors, posons-nous la question. Que vaudra à l'avenir l'économie d'un pays dit évolué qui mise sur l'économie du savoir, si ses citoyens volent les uvres de ses créateurs? Qu'il s'agisse de musique, de films, ou de logiciels, le problème est le même. Avec la liberté de consommer vient la responsabilité de respecter ce qui sera la planche de salut de nos économies dans le nouvel ordre économique mondial : la propriété intellectuelle.
Mais, quels sont donc les facteurs qui motivent les consommateurs?
Le premier facteur est facile à reconnaître : l'appât de la gratuité! Seule une conscientisation accrue à l'école et à la maison, dans les communications corporatives et gouvernementales viendront à bout de ce fléau à long terme. Des pénalités accrues à l'intention des grossistes et des consommateurs à même la Loi des télécommunications seraient très constructives.
Le deuxième facteur est plus spéculatif. D'aucuns prétendent que le consommateur prend sa revanche sur la grosse entreprise. Selon cette théorie, le consommateur percevrait que le coût réel du service est bien inférieur au prix demandé, lequel enrichit indûment de grosses compagnies anonymes et des artistes qui n'en ont nul besoin. Bien sûr, comme personnes d'affaires, nous savons tous que cela est faux. Il incombe donc aux compagnies telles que la nôtre de rétablir le lien de confiance qui a déjà existé entre le consommateur et ses fournisseurs de services.
Comment pouvons-nous réussir cela? Je pense que le milieu corporatif doit mieux communiquer. Expliquer, par exemple, que les profits des entreprises supportent la valeur des actions dans lesquelles sont investis les fonds de pension de ces mêmes consommateurs, qui sont aussi nos clients et actionnaires
Clairement, la transparence en matière de gouvernance corporative doit prendre une importance beaucoup plus grande.
Et, bien entendu, il nous incombe de traiter le consommateur avec le plus profond et le plus sincère respect en tout temps. En fait, il nous incombe de prendre le parti du consommateur et faciliter sa capacité à faire des choix, plutôt que de chercher à les restreindre.
Chez Cogeco, nous vivons très bien avec l'idée que les expectatives de nos consommateurs vont sans cesse croissant. Notre entreprise est en merveilleuse position pour répondre aux attentes des consommateurs en raison de sa capacité d'innover sur le plan technologique avec les réseaux les plus performants de l'industrie et d'innover sur le plan de la créativité avec des contenus audacieux et distinctifs en télévision et en radio.
Comme société, nous devons passer à un niveau plus élevé de sensibilisation et de responsabilisation face à la propriété intellectuelle.
Comme société, nous devons revoir nos modes de réglementation pour appuyer le consommateur dans sa démarche d'épanouissement personnel.
Voilà qui est facile à dire et vous aurez deviné que le défi commence ici.
Merci de votre présence cet après-midi. Merci de votre appui à nos entreprises à titre de partenaire ou d'annonceur.
Bonne journée et à bientôt!