Arthur Andersen, Chambre de commerce du Montréal métropolitain Montréal, le 6 juin 2000 Avec la demande croissante d'informations de la part des investisseurs, relativement à la gestion des intangibles, les leaders de la nouvelle économie sont des gestionnaires en mesure d'identifier et de gérer ces éléments de l'actif, devenus des incontournables dans la création de la valeur pour l'entreprise. Ces nouveaux gestionnaires démontrent leur nécessaire capacité d'adaptation à un environnement fort complexe et bien intangible. Pour Arthur Andersen, un conseiller établi aux quatre coins du monde, le défi est d'être le partenaire des entreprises qui veulent se démarquer. Être à l'écoute des tendances chez les investisseurs, dont le besoin d'information sur les intangibles ne cesse de croître, constitue une première étape d'une démarche favorisant la présentation de l'actif. «Les règles ont radicalement changé : les intangibles font partie intrinsèque de l'actif et constituent une valeur ajoutée. La création de la richesse repose essentiellement sur la valeur dérivée des investissements d'un portefeuille comprenant la somme de l'actif traditionnel (valeur au livre) et des intangibles (les relations d'affaires, le capital intellectuel, l'achalandage, les marques, les brevets, etc.), a soutenu Barry D. Libert, co-auteur du livre Cracking the Value Code, également associé d'Arthur Andersen à Boston. Ce manuel de management, récemment publié aux États-Unis, a expliqué l'auteur, est basé sur une revue exhaustive à l'échelle internationale de 10 000 entreprises publiques, ayant permis de relever des tendances chez les gestionnaires. Parmi les entreprises les plus florissantes, toutes avaient fait l'objet d'un repositionnement pour augmenter la valeur de leur actif. Toujours selon M. Libert, chaque entreprise doit développer le modèle qui lui est propre en tenant compte des enjeux liés à son environnement concurrentiel et à la diversification des éléments de son actif. Le modèle d'affaires inédit livre aux entreprises une approche originale des nouveaux paramètres à considérer pour identifier tous les éléments de l'actif susceptibles de créer de la valeur, et soulève des questions touchant la gestion et l'évaluation de cette valeur. Performance des entreprises québécoises De son côté, Roger Desrosiers, associé directeur général d'Arthur Andersen pour l'Est du Canada, a expliqué que si la richesse se crée et s'évalue après la conclusion d'une transaction, on oublie parfois qu'elle est en gestation des années à l'avance, comme c'est le cas des activités de recherche et de développement. Actuellement, il n'existe pas de méthodes de mesure universellement reconnues permettant de faire rapport de ces étapes de création de la richesse préalablement à leur réalisation effective. Il a toutefois déclaré que l'Institut canadien des comptables agréés a récemment mis sur pied un comité chargé d'étudier l'adaptation des méthodes de mesure pour tenir compte de la présentation des intangibles. | Les conseillers d'Arthur Andersen sont en mesure d'aider les entreprises à développer le plein potentiel de leur actif, en évaluant l'ensemble de leurs actifs qui contribuent à la création de valeur, y compris les actifs incorporels difficiles à mesurer. Du même coup, la présentation aux actionnaires faite par les vérificateurs de l'entreprise tiendra compte de tous les éléments constituant l'actif, qu'il s'agisse par exemple de la détermination des ratios sur le taux de roulement du personnel, le nombre de brevets obtenus, les investissements en R&D, etc. La transparence de l'information est essentielle à la création de valeur. Joignant le geste à la parole, M. Desrosiers a rappelé que la gestion de la valeur des intangibles au sein des entreprises figurera dans les critères du concours sur la reconnaissance des 50 sociétés les mieux gérées au Canada, organisé conjointement par Arthur Andersen et le National Post. Un partenariat gagnant Montréal, regroupant un noyau important d'entreprises dans tous les secteurs de la nouvelle économie, doit s'adapter à la nouvelle réalité fondée sur l'économie du savoir. Pour Pierre Laferrière, président de la Chambre, la contribution au management que propose Cracking the Value Code, le nouveau modèle d'affaires élaboré par des conseillers d'Arthur Andersen, s'inscrit en prolongement de la mission de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain de mettre à la disposition de ses membres des outils de formation et des activités d'information des plus pertinents. Le partenariat avec Arthur Andersen en est l'illustration. L'apprentissage de la relève à la vitesse de la nouvelle économie De l'avis de Jean-Marie Toulouse, directeur de l'École des HEC, tandis que de nombreux manuels de management sont publiés chaque année, Cracking the Value Code a le mérite d'être accessible tant aux gestionnaires qu'aux futurs dirigeants grâce à la multitude d'exemples qui y sont fournis ainsi que par la clarté du contenu rédactionnel. Le défi de nos écoles d'administration et de commerce est, entre autres, de former des gestionnaires dont la capacité d'adaptation et l'esprit novateur seront déterminants. La création de la valeur de l'actif intangible appelle le développement de nouvelles compétences, notamment dans la gestion du capital humain. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte au-delà de 7 000 membres. Sa mission première est de représenter les intérêts de la communauté d'affaires du Grand Montréal. Ses objectifs : être en tout temps pertinente pour ses membres, crédible auprès du public et influente auprès des gouvernements et des décideurs. |