Communiqué
Le budget municipal :
un budget exigeant pour la communauté des affaires
Montréal, le 28 novembre 2002 - C'est de façon non équivoque que la Chambre de commerce du Montréal métropolitain a appuyé la Loi 170 et la fusion des municipalités de l'île de Montréal. Ce faisant, la Chambre reconnaissait implicitement le besoin d'harmoniser tant la manière que l'échelle à laquelle l'ensemble des contribuables montréalais sont mis à contribution. Ainsi, la Chambre reconnaît d'emblée les efforts déployés en ce sens par le maire Gérald Tremblay et le président du Comité exécutif, Frank Zampino, pour ce budget de l'an 2 de la nouvelle Ville de Montréal.
«L'harmonisation fiscale sur l'ensemble du territoire de la Ville de Montréal est nécessaire à une gestion saine et équilibrée des affaires municipales. Après la réalisation, au cours de la première année, de l'harmonisation des accréditations syndicales et de l'amorce d'une convergence de l'ensemble des contribuables vers un même taux cible pour la taxe foncière, la mise en place d'un système uniforme de perception pour la taxe d'affaires s'inscrit, d'une certaine façon, dans l'ordre des choses», a déclaré le président de la Chambre, Benoit Labonté.
À la lumière des choix faits par l'administration municipale, la Chambre croit nécessaire de sensibiliser les élus aux exigences importantes que ce budget impose à plusieurs de ses membres et à la communauté des affaires. Le remplacement de la taxe d'affaires par une surtaxe sur les immeubles non résidentiels n'est pas une nouveauté dans la région métropolitaine : sur l'île de Montréal, seules 10 des anciennes municipalités (dont Montréal) continuaient à la percevoir. Néanmoins, ce remplacement entraînera nombre de soubresauts, tant pour les locataires que pour les propriétaires d'immeubles, en plus d'imposer à ces derniers la responsabilité supplémentaire de percevoir la taxe.
«Les programmes d'aide mis en place par la Ville, s'ils nous apparaissent prometteurs et généralement mieux pensés que la politique de dégrèvement de la surtaxe mise en place à Montréal en 1992, sont nécessaires et répondront à des besoins très réels, a souligné M. Labonté. Aussi, la Chambre souhaite vivement que la Ville s'engage à maintenir ces programmes pour au moins trois ans, afin d'assurer à tous une période d'adaptation suffisante à ces changements. Chose certaine, nous demeurerons vigilants quant aux impacts que connaîtra la communauté des affaires et n'hésiterons pas à faire appel au soutien de la Ville si cela se révèle nécessaire.»
«Dans son ensemble, nous ne pouvons que constater que ce budget de la Ville de Montréal reflète les limites que lui impose sa très grande dépendance sur les revenus de nature foncière. À notre avis, la Ville doit disposer d'une réelle marge de manuvre quant à la gestion de ses finances. Il s'agit là d'un enjeu majeur que la Chambre soulèvera, auprès des gouvernements supérieurs, dans le cadre des recommandations pré-budgétaires qu'elle s'apprête à rendre publiques», a conclu M. Labonté.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte au-delà de 7 000 membres. Sa mission première est de représenter les intérêts de la communauté d'affaires du Grand Montréal. Ses objectifs : être en tout temps pertinente pour ses membres, crédible auprès des médias et influente auprès des gouvernements et des décideurs.
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Source :
Isabelle Hudon
Directrice des communications
Chambre de commerce du Montréal métropolitain
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