Montréal, le 1er novembre 2001 - «Les mesures d'urgence proposées aujourd'hui pour la relance économique par la ministre des Finances du Québec, Mme Pauline Marois, ne répondent pas aux besoins spécifiques et urgents de la région métropolitaine de Montréal, particulièrement affectée par le ralentissement économique découlant des événements du 11 septembre dernier.» C'est ce qu'a déclaré le vice-président exécutif de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, M. Benoit Labonté. «La nature de la base industrielle de Montréal rendait essentielle l'annonce d'un ensemble de mesures immédiates consacrées spécifiquement à la relance économique de la région de Montréal qui, plus que toute autre région du Québec, regroupe des secteurs tels que les technologies de pointe, le tourisme d'affaires et d'agrément ainsi que l'aéronautique qui vivent lourdement l'impact des récents événements», a ajouté M. Labonté. Pour la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le budget d'urgence de la Ministre aurait dû inclure des mesures particulières d'appui à la compétitivité des entreprises métropolitaines, notamment en matière d'exportation et de fiscalité. «Au niveau de l'exportation, le Grand Montréal regroupe plus de 5 000 entreprises exportatrices, soit 70 % de l'ensemble du Québec. De plus, 50 % des nouveaux emplois créés sont reliés aux activités d'exportation. Aucune mesure d'appui n'est malheureusement prévue à ce titre. En ce sens, la Ministre n'a pas reconnu le rôle moteur de la région métropolitaine dans l'économie du Québec», a déploré le vice-président exécutif de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. | En 2007, la taxe sur le capital ne sera réduite que de 6,4 % à 3 % au Québec, alors qu'elle sera complètement éliminée en Ontario. Ainsi, la baisse de la taxe sur le capital annoncée aujourd'hui, pour janvier 2003, ne suffira pas à rendre nos entreprises concurrentielles face aux entreprises des autres provinces canadiennes. La Chambre salue par ailleurs l'effort de la Ministre dans son application du Plan d'accélération des investissements du secteur public de près de 3 milliards de dollars, notamment en matière d'aide aux infrastructures municipales, qui viendra réduire le fardeau financier de la nouvelle ville de Montréal. «Nous aurons l'occasion de faire part à la Ministre des Finances des préoccupations du milieu des affaires de la métropole lors de son passage au déjeuner de la Chambre, le 8 novembre prochain. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain convient, comme la Ministre, de l'Urgence d'agir. Mais, au terme de ce budget, il y a malheureusement encore urgence d'agir pour Montréal», a conclu M. Labonté. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte au-delà de 7 000 membres. Sa mission première est de représenter les intérêts de la communauté d'affaires du Grand Montréal. Ses objectifs : être en tout temps pertinente pour ses membres, crédible auprès du public et influente auprès des gouvernements et des décideurs. |