Communiqué
Les entreprises québécoises sont bien positionnées
pour pénétrer les marchés internationaux
mais devront relever certains défis
Montréal, 28 février 2005 M. Yvon Beaudoin, président de l'Association de la construction du Québec (ACQ), et Mme Isabelle Hudon, présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, ont procédé aujourd'hui au dévoilement des résultats d'une importante étude sur la diversification des marchés pour les entreprises québécoises du secteur de la construction non résidentielle.
Cette étude, réalisée pour l'ACQ par l'équipe d'experts du World Trade Centre Montréal de la Chambre, s'inscrit dans la poursuite de leurs réalisations communes afin d'informer, de former et d'accompagner les entreprises du secteur de la construction dans leurs démarches de prospection de nouveaux marchés.
Alors que, parmi les membres de l'ACQ, 87 % des entreprises qui exportent le font vers les États-Unis, beaucoup reste à faire pour développer les exportations vers de nouveaux marchés prometteurs. « L'exportation représente un défi incontournable pour assurer le développement des entreprises de construction non résidentielle. Il importe donc qu'elles connaissent bien les tendances mondiales afin de profiter des occasions d'affaires attrayantes », a expliqué le président de l'ACQ.
Bien que les marchés proposés par l'étude offrent des défis importants pour ceux qui désireront y accéder, le portrait qu'elle dresse démontre que les entreprises québécoises de la construction non résidentielle disposent de toute l'expertise nécessaire pour se tailler une place de choix sur plusieurs marchés internationaux.
Dans le cadre de la préparation de cette étude, les experts en commerce international de la Chambre, l'équipe du World Trade Centre Montréal, ont analysé le potentiel de différents marchés d'exportation. Après avoir éliminé les pays qui représentaient des risques de non-paiement ou avec un fort indice de perception de la corruption, les marchés ont été classés en fonction d'indicateurs économiques et, enfin, en fonction d'indicateurs d'occasions d'affaires.
De cette analyse exhaustive, quatre pays se distinguent notamment en offrant un potentiel élevé pour les entreprises qui souhaitent exporter leur savoir-faire. Ce sont le Brésil, le Chili, la Chine et la République tchèque.
« Même si les dernières années ont été prospères pour le secteur de la construction, les marchés québécois et canadien demeurent relativement restreints, particulièrement en ce qui a trait à la construction non résidentielle. Et c'est justement quand ça va bien qu'il faut en profiter pour développer les marchés extérieurs ayant un fort potentiel, afin d'être prêts lorsque le marché domestique donnera ses premiers signes de ralentissement », a expliqué Isabelle Hudon, présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
Mais, peu importe les marchés, les entrepreneurs devront saisir les occasions d'affaires en adaptant leur stratégie en fonction de leurs forces et de leurs faiblesses. Ainsi, si les entreprises qui offrent des produits innovants peuvent tirer leur épingle du jeu dans les pays industrialisés, les fabricants de produits sur mesure auront avantage à cibler en priorité les petits marchés émergents.
Par ailleurs, une telle étude permet de véhiculer de l'information de première main aux entreprises qui développent une stratégie à l'exportation visant l'accroissement de leur expertise, leur taille ou l'implantation de processus d'amélioration continue afin de s'adapter aux grandes tendances de la demande sur les marchés mondiaux.
« L'Association de la construction du Québec s'est toujours efforcée d'ajuster ses actions aux besoins de l'industrie. À la lumière des résultats de cette importante étude, notre association est mieux équipée pour informer et, le cas échéant, accompagner les entrepreneurs de construction dans une démarche éclairée qui aura toutes les chances de porter des fruits », a conclu le président de l'ACQ, M. Beaudoin.
L'Association de la construction du Québec représente 15 000 entreprises à travers ses différents mandats de promotion et de défense des intérêts des entreprises en construction. Ses membres uvrent principalement dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I). L'ACQ est l'agent patronal négociateur pour tous les employeurs des secteurs IC/I. Elle est également présente dans le secteur résidentiel par l'entremise de ses plans de garantie Qualité Habitation et Qualité Rénovation.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain offre, grâce à ses experts du World Trade Centre Montréal, des services en commerce international à la grande communauté des affaires.
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Source :
Dominique Lambert
Communications Dominique Lambert
(514) 879-9779
Information :
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Agente, Communications
Chambre de commerce du Montréal métropolitain
(514) 871-4000, poste 4088
Dominique Racine
Agent de communications et réviseure
Association de la construction du Québec (ACQ)
(514) 354-8249, poste 263
Étude de diversfication des marchés
Sommaire exécutif - Étude de diversification des marchés