- Accesum et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain envisagent un recours légal contre le journaliste et le journal «Pas de gâchis, pas de tutelle», précisent les représentants des deux organismes Montréal, le 15 mai 2000 «Le Journal de Montréal publie ce matin sous la signature du journaliste André Beauvais un véritable tissu de faussetés concernant la gestion d'Accesum, commandité de Stationnement de Montréal», affirment M. Luc Lacharité, vice-président exécutif de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et Me Nicolle Forget, présidente d'Accesum Inc. «Les articles du chroniqueur municipal visent à créer une mise en scène propice pour le dépôt, aujourd'hui même, du rapport du Bureau du vérificateur de la ville de Montréal, lequel contient des commentaires au sujet de Stationnement de Montréal et Accesum affirment M. Lacharité et Me Forget. Cependant, toutes les assertions contenues dans les titres coiffant les différents articles, ainsi que la majorité de celles contenues dans les articles, sont fausses. Le journaliste et le journal, en publiant sur deux pages complètes, avec mention en page couverture du journal, des allégations contraires à la vérité, portent sérieusement atteinte à la crédibilité des personnes visées injustement par ces assertions et des organismes qu'ils représentent. «La Chambre de commerce du Métropolitain et Accesum étudieront par conséquent dès aujourd'hui, avec leurs conseillers juridiques, toutes les possibilités de recours contre le journaliste et le journal, incluant les recours légaux. Quelques faussetés: Au nombre des faussetés les plus flagrantes véhiculées par les articles du Journal de Montréal, les représentants des deux organismes soulignent les suivantes: 1- Stationnement de Montréal n'est pas un gâchis. Ainsi que le rapportait le journaliste Beauvais lui-même, ce partenariat public-privé a déjà rapporté plus de 100 millions de dollars à la ville de Montréal au cours des cinq dernières années. En fait, au cours des 30 années actuellement prévues à l'entente liant la ville de Montréal et la Chambre, la ville retirera plus de 1 milliard de dollars de cette entente. Le prix d'achat de Stationnement, à lui seul, a permis à la ville d'inscrire un revenu de 60 millions de dollars dans ses livres en 1995. 2- Stationnement de Montréal et Accesum ne sont absolument pas sous tutelle. Bien au contraire, le Comité directeur mis en place par la ville de Montréal répond à une demande d'Accesum qui souhaitait la création d'un guichet unique pour canaliser ses relations avec la Ville. Ce mécanisme hautement souhaitable permet, depuis sa mise en place, de faciliter les relations entre la Ville et son partenaire. | La Chambre de commerce du Montréal métropolitain et sa filiale Accesum demeurent à la fois propriétaires et gestionnaires indépendants de l'activité de stationnement public sur rue et hors rue à Montréal. 3- En 1999, ce ne sont pas 1,5 million de dollars, mais bien 10,8 millions de dollars que Stationnement de Montréal a versés à la ville de Montréal. Le journaliste affirme le contraire en toute connaissance de cause, puisqu'il a lui-même fourni des chiffres authentiques lors de la publication des états financiers de SCSM, il y a un mois. 4- La présidente d'Accesum, Me. Nicolle Forget, ne s=est jamais engagée à travailler bénévolement à titre de présidente de l'organisme. Ses honoraires très modestes, compte-tenu de la somme de travail qu'elle consacre à cette organisation, sont conformes à toutes les exigences de l'entente de partenariat entre la Ville, la Chambre et Accesum. Ces honoraires sont connus et approuvés par le conseil d'administration de l'organisme au sein duquel sont représentées toutes les parties. 5- La faillite de Parcoflex, en 1999, n'a pas «brassé les intérêts de plusieurs», ou du moins pas de façon significative. Le montant total de cette faillite, déplorée par les partenaires, ne représente que 1,3 % des revenus annuels de Stationnement de Montréal au cours des deux exercices sur lesquels cette fermeture s'est reflétée. Par ailleurs, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et Accesum se sont expliqués publiquement et avec toute la transparence voulue au sujet de cet échec dans un dossier à haut contenu technologique, y compris à l'occasion de rencontres de presse qui ont permis de publier toutes les informations utiles sur ce dossier. Le journaliste n'apporte strictement aucun éclairage neuf sur ce dossier, sinon des commentaires malicieux. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain et Accesum Inc. par ailleurs, répondront demain, le 16 mai, aux commentaires du vérificateur de la ville de Montréal, à l'occasion d'une rencontre de presse, dès que les dirigeants de la Ville auront eux-mêmes fait connaître leurs commentaires. Entre-temps, les deux organismes déplorent les informations mensongères publiées dans un quotidien à grand tirage, et ils envisagent les recours qui s'imposent. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte au-delà de 7 000 membres. Sa mission première est de représenter les intérêts de la communauté d'affaires du Grand Montréal. Ses objectifs : être en tout temps pertinente pour ses membres, crédible auprès du public et influente auprès des gouvernements et des décideurs. |