Montréal, le 25 novembre 2004 « À la lumière de la présentation du budget 2005 de l'administration Tremblay-Zampino, la Chambre, au nom de ses quelque 7 000 membres, reconnaît d'entrée de jeu les efforts importants que la Ville de Montréal a dû déployer, cette année encore, afin de présenter un budget équilibré. Dans son ensemble, nous ne pouvons que constater que ce budget de la Ville de Montréal reflète les limites que lui impose sa très grande dépendance aux revenus de nature foncière », a déclaré Benoit Labonté, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. « À nos yeux, la Ville doit disposer d'une réelle marge de manuvre quant à la gestion de ses finances grâce à de nouvelles sources de revenus diversifiées, prévisibles et récurrentes. Ces revenus supplémentaires sont essentiels pour que Montréal ait les moyens de ses ambitions, que ce soit pour investir rapidement dans ses infrastructures, rénover, mettre en valeur et entretenir correctement son centre-ville et certains grands projets mobilisateurs comme le Havre de Montréal. Il s'agit là d'un enjeu crucial qui est au cur des préoccupations de la Chambre depuis plusieurs années et que nous soulèverons à nouveau auprès des gouvernements supérieurs, dans le cadre de nos recommandations prébudgétaires qui seront rendues publiques prochainement », a ajouté Benoit Labonté.
« Par ailleurs, la Chambre salue le maintien, pour une troisième année consécutive, du programme d'aide instauré par la Ville de Montréal afin de minimiser les soubresauts liés au remplacement, il y a deux ans, de la taxe d'affaires par une taxe sur les immeubles non résidentiels. La Chambre avait déjà fait part de son souhait au président du Comité exécutif de maintenir cette mesure d'atténuation; nous sommes heureux de constater que M. Zampino a, encore une fois, répondu positivement à notre demande », a poursuivi Benoit Labonté.
« D'autre part, la Chambre désire rappeler à l'administration Tremblay que, bien qu'elle partage sa vision sur le fait qu'une plus grande part des revenus de la Ville de Montréal doive correspondre à la croissance économique générée sur son territoire, elle a déjà insisté à maintes reprises sur le fait que la diversification des sources de revenus de la Ville se fasse à l'intérieur de l'assiette fiscale actuelle. C'est pour cette raison que nous réitérons notre ferme opposition à ce que la Ville de Montréal se prévale d'un éventuel décret du gouvernement provincial l'autorisant à imposer une taxe additionnelle sur les espaces de stationnement, tant intérieurs qu'extérieurs. Pour la Chambre, une telle augmentation des taxes payées par les Montréalais aurait des effets dommageables, notamment sur la fréquentation et la vitalité commerciale du centre-ville », a ajouté Benoit Labonté.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte quelque 7 000 membres. Sa mission est de représenter les intérêts de la communauté des affaires de l'agglomération urbaine de Montréal et d'offrir une gamme intégrée de services spécialisés aux individus, aux commerçants et aux entreprises de toutes tailles de façon à les appuyer dans la réalisation de leur plein potentiel en matière d'innovation, de productivité et de compétitivité. La Chambre est le plus important organisme privé au Québec voué au développement économique.