Projet de Loi 9 :
la Chambre de commerce du Montréal métropolitain
se réjouit de constater que le développement économique
demeurera une compétence d'agglomération
Montréal, le 28 novembre 2003 La Chambre de commerce du Montréal métropolitain, au nom de ses quelque 7 000 membres, se réjouit du fait que sa recommandation d'inclure la compétence du développement économique, notamment la gestion des parcs industriels, au sein des responsabilités de l'agglomération ait été retenue par le ministre des Affaires municipales, du Sport et du Loisir dans les amendements apportés au projet de Loi 9.
La Chambre a participé activement au processus de consultation sur la réorganisation territoriale de certaines municipalités. Dans son mémoire sur le projet de Loi 9, présenté en Commission parlementaire le 11 septembre dernier, elle proposait au gouvernement cinq grandes recommandations visant à soutenir le développement et la réussite économiques de la région métropolitaine de Montréal.
« Pour la Chambre, il était impératif que les agglomérations urbaines québécoises et tout particulièrement celle de Montréal conservent leur capacité de dynamiser et de soutenir l'activité économique du Québec. À nos yeux, le gouvernement se devait de renforcer cet acquis fondamental dans son projet de loi, puisqu'il s'agit là d'une condition primordiale pour permettre à Montréal de réaliser son plein potentiel de développement et d'entrevoir enfin la possibilité de se mesurer avec les Barcelone, Boston, Chicago, Lyon, Milan et autres grandes métropoles du monde. À cet égard, la Chambre souligne le discernement dont a fait preuve le ministre Jean-Marc Fournier », a déclaré Benoit Labonté, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
« Par cette version du projet de Loi 9, le ministre tient parole et confirme que le retour au statu quo ante est impossible. Entre des arrondissements décentralisés et des municipalités reconstituées n'ayant sous leur gouverne qu'une fraction des revenus générés par leur territoire, la différence est plutôt symbolique. Choisir la défusion équivaudra, en fait, à se couper délibérément des instances décisionnelles de l'agglomération », a enchaîné Benoit Labonté.
« Même si nous déplorons le fait que la région de Montréal demeure aux prises avec une remise en question de ses structures municipales à un moment où il est urgent d'unifier nos forces et nos actions, nous croyons qu'il faut néanmoins tourner cette situation à l'avantage de Montréal. Ainsi, nous espérons que les débats à venir permettront à tous les citoyens de l'île de se rallier à la structure actuelle puisqu'il s'agit, à nos yeux, de la solution la plus porteuse en matière de croissance économique et de prospérité de la région. À cet égard, nous espérons que le gouvernement prendra une part active à ces débats en exposant, avant de consulter les citoyens, tous les éléments et raisons qui lui font souhaiter le succès des nouvelles villes », a poursuivi Benoit Labonté.
« Soyons assurés d'une chose : nos villes concurrentes ont bien d'autres choses à faire que d'attendre que nous finissions par mettre en place les structures et les moyens nécessaires pour que Montréal devienne enfin un acteur de premier plan de l'économie mondiale ainsi qu'un grand carrefour d'innovation, de créativité et de prospérité, au bénéfice de l'ensemble des Québécois et des Canadiens », a conclu M. Labonté.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte quelque 7 000 membres. Sa mission première est de représenter les intérêts de la communauté des affaires de la grande région de Montréal. Ses objectifs : être en tout temps pertinente pour ses membres, crédible auprès du public et influente auprès des gouvernements et des décideurs. La Chambre compte sur ses trois directions de services : Info entreprises, Institut du commerce électronique et World Trade Centre Montréal, pour offrir des services spécialisés à la grande communauté des affaires.