Texte signé par Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et publié dans site Web www.electionsmontreal2009.com.
3 septembre 2009
Plein cap sur la prospérité !
Au cours des prochaines semaines, dans le cadre de la campagne électorale municipale qui commencera le 12 septembre prochain, je poserai aux candidats à la mairie de Montréal deux questions portant sur un enjeu prioritaire pour la Chambre. Ma première question est la suivante :
« Quelles mesures concrètes de développement économique proposez-vous pour stimuler la croissance des entreprises existantes et favoriser la création de nouvelles entreprises ? »
Ce n'est pas un hasard si je pose cette question en premier. À mes yeux, il est évident que LA priorité de la métropole pour les années à venir, c'est le développement économique. Nous avons trop de projets et de rêves que nous ne pouvons nous payer, faute de richesse collective.
Certes, Montréal – à l'image du Québec – a été relativement épargnée par la crise économique qui balaie la planète. Les chiffres sur l'emploi sont demeurés encourageants et le marché immobilier montréalais, robuste. Notre système bancaire a tenu le coup. Nos assises économiques sont solides, notamment parce que nous comptons sur des secteurs performants comme l'aéronautique, les sciences de la vie ou encore les technologies de l'information.
Mais gardons-nous d'être complaisants. Si Montréal a bien résisté à la crise, elle doit impérativement réussir à profiter de la relance pour « rebondir ».
Rappelons-nous que Montréal demeure une des agglomérations métropolitaines les plus pauvres du continent. Nous devons nous sortir de cette piètre position.
Certains diront que la création de richesse relève du privé ou encore que c'est aux niveaux provincial et fédéral de s'en occuper. C'est une erreur. Les municipalités ont un rôle crucial à jouer.
Montréal a besoin d'une stratégie économique ambitieuse, claire et cohérente. En matière d'appui à l'entrepreneuriat, nos élus doivent agir prioritairement sur deux fronts : appuyer la croissance des entreprises existantes et favoriser la création de nouvelles entreprises. Et pour cela, la Ville peut – et doit – agir sur une multitude de fronts.
Je serais heureux de savoir ce que les candidats à la mairie de Montréal ont à proposer pour le développement économique et, plus précisément, en matière d'appui aux entreprises.
Je veux par exemple les entendre nous parler de ce qu'ils proposent pour renforcer nos artères commerciales. Mais surtout, savoir ce qu'ils sont prêts à faire pour que la région métropolitaine de Montréal devienne un lieu par excellence pour les affaires.
Bien entendu, au-delà des politiques entrepreneuriales, le développement économique de Montréal dépendra d'autres enjeux. C'est pourquoi mes quatre prochaines questions, que nous explorerons ensemble au cours des semaines à venir, porteront sur des jalons essentiels de la stratégie économique de la métropole : le talent, les transports, la gouvernance et les grands projets.