Des départs aux trois minutes, franchir le pont Champlain à 100 km/h à l’heure de pointe, relier l’aéroport au centre-ville en 20 minutes… le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Michael Sabia, ne manque pas d’exemples pour souligner tous les bénéfices que procurera le projet de Réseau électrique métropolitain une fois à terme.
Au-delà des chiffres, c’est l’audace et l’approche innovatrice de la CDPQ qui font du REM un projet essentiel – et emballant – pour la communauté d’affaires. Le 22 février dernier, Michael Sabia a profité de sa tribune à la Chambre pour exposer sa vision du transport collectif et présenter quelques nouveautés du projet devant 560 spectateurs du milieu des affaires. En voici trois qui ont retenu l’attention.
1. 250 000 arbres pour faire respirer les futurs chantiers
La CDPQ s’est engagée à livrer son projet dans un échéancier serré. Cela impliquera des activités de construction dans plusieurs chantiers à la fois un peu partout sur le territoire métropolitain. Michael Sabia a ainsi annoncé que 250 000 arbres seront plantés dans la région de Montréal, ce qui correspond à 208 hectares de superficie, dans le but de contrer les émissions de gaz à effet de serre des chantiers du REM. Couvrant plus de terrain que l’équivalent du parc du Mont-Royal, l’initiative se fera en collaboration avec le Jour de la Terre et contribuera à atteindre l’objectif de 375 000 arbres plantés sur l’île pour le 375e anniversaire de la métropole.
2. Une place pour l’art et la culture dans les gares
Pour faire du REM un projet incontournable, l’aménagement intérieur et extérieur des gares doit se démarquer sur le plan architectural. Cette formule sied bien aux métros de Montréal et de Moscou, par exemple, où chaque station porte sa signature unique, contrairement à ceux de Londres ou de New York. En lien avec l’innovation que représente le REM, la Caisse déclenchera des concours dans le but d’intégrer l’art, l’environnement et la culture au réseau. Son objectif majeur est de susciter la participation des architectes, des artistes et des créateurs montréalais en faisant du projet une « vitrine » pour le génie de la ville.
3. Encore plus de terres agricoles
La CDPQ s’engage à accroître le territoire rural de la Rive-Sud durant et après la mise en service du REM. Cette annonce fait suite aux critiques émanant du projet de gare à Brossard en territoire agricole. L’approche de la CDPQ s’inscrit dans le même élan de collaboration qui marque la démarche depuis le lancement du projet et que M. Sabia n’a pas manqué de souligner lors de sa tribune.
Pour consulter le mémoire de la Chambre sur le projet, cliquez ici.