Concept né en Allemagne en 2010, l’industrie 4.0 symbolise l’entrée de l’industrie mondiale dans sa quatrième révolution industrielle. Elle recouvre dix innovations technologiques, telles que l’automatisation, l’Internet des objets et l’intelligence artificielle, qui répondent à trois enjeux clés : meilleure compétitivité de l’actif, flexibilité face à la demande et régionalisation de la production. Aujourd’hui, la majorité des pays industrialisés ont amorcé la transition vers l’Industrie 4.0 pour répondre à ces enjeux spécifiques et prospérer. Il est ainsi devenu indispensable pour les entreprises du secteur manufacturier québécois de prendre efficacement ce virage.
Un virage incontournable
Considéré comme l’un des piliers de l’économie québécoise, le secteur manufacturier représente 14 % de l’activité économique de la province et totalise 765 000 emplois[1]. De plus, il représente 90 % des exportations québécoises.
Cependant, la concurrence à l’international se fait de plus en plus rude. Afin de maintenir la compétitivité des entreprises et d’augmenter leur productivité sur les marchés nationaux et internationaux, elles n’ont pas d’autre choix que d’entreprendre efficacement une transition vers l’industrie 4.0. Celle-ci constitue un levier de développement et de différenciation important pour les fournisseurs d’équipements industriels.
Des avantages pour les entreprises
Les entreprises qui mettent en place une transition vers le « manufacturier innovant » bénéficient de véritables avantages. Leur rentabilité est améliorée grâce à une réduction des coûts de main-d’œuvre et à un taux d’utilisation d’actifs maximisé (réduction du temps de changement des produits, réduction des arrêts-machine, des stocks et du temps de maintenance...). Plus de flexibilité dans le processus de fabrication permet d’accroître la valeur des produits et ainsi d’améliorer les marges[2].
Des emplois à haute valeur ajoutée
L’industrie manufacturière 4.0 exige des compétences différentes de celles du manufacturier traditionnel. La robotisation et l’automatisation changent la nature même des procédés et des processus en industrie et peuvent mener à l’abolition de certains postes. Mais contrairement à la pensée générale, le passage à l’industrie 4.0 crée des emplois à haute valeur ajoutée. Les employés gagnent en autonomie en matière de contrôle de la qualité et de gestion de processus complexes de fabrication. En un mot, l’employé manufacturier innovant est plus qualifié.
Forum stratégique sur le manufacturier innovant
Investissement Québec et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain encouragent les manufacturiers du Québec et de la métropole à innover dans leurs procédés, à intégrer de nouvelles technologies ou encore à former leurs employés pour créer le nouveau visage de la main-d’œuvre qualifiée qui propulsera le secteur.
Pour souligner l’importance de l’innovation pour la prospérité du secteur manufacturier québécois et offrir des stratégies concrètes aux acteurs de l’industrie, un Forum stratégique est organisé sur le sujet le 7 avril 2017.
Pour consulter le programme et s’inscrire, cliquez ici
Pour plus d’informations sur le sujet : http://www.manufacturiersinnovants.com/
Vous pourrez consulter les entretiens réalisés par Investissement Québec avec les experts de l’Initiative manufacturière :
- « Bâtir le Québec industriel de demain », Sylvie Pinsonnault, vice-présidente au capital de risque, à l’innovation et au manufacturier innovant, Investissement Québec
- « L’innovation sur le terrain », Marc Langlois, vice-président au réseau régional par intérim, Investissement Québec
- « Accélérer l’innovation dans l’entreprise », Albert De Luca, associé-fiscaliste, Deloitte, président du Conseil de l’ADRIQ
- « Comment se préparer à l’accord Canada-Union européenne? », Didier Culat, avocat-conseil, BCF
- « 10 conseils pour vous », Richard Blanchet, président-directeur général, STIQ
- « Pour rester en tête de la concurrence », Louis J. Duhamel, conseiller stratégique, Deloitte