La Chine : une occasion d’affaires au marché complexe à appréhender

Jean-Philippe Desjardins est le président de deux agences de pub, Orangerine depuis cinq ans, et The Wallrus, depuis un an. Son dernier-né est une plateforme Web qui rassemble sur un mur interactif tous les contenus liés à un événement, allant des publications sur les réseaux sociaux jusqu’aux vidéos et aux images.

Jean-Philippe a le goût du commerce international : The Wallrus est présent dans 75 pays, majoritairement en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique latine, ainsi que dans quelques pays d’Afrique. Depuis cinq mois, il voit encore plus loin : son regard s’est tourné vers le marché chinois. Il nous explique pourquoi.

Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) – Quel intérêt pour votre entreprise de faire affaire avec la Chine?

Jean-Philippe Desjardins (J.P.D.) – The Wallrus est positionné dans un secteur porteur à l’heure où le marketing en Chine n’est pas aussi raffiné qu’au Canada. Les grandes entreprises chinoises cherchent à se démarquer, et un produit comme le nôtre les aide à le faire. Sans compter que l’utilisation de notre plateforme dépend d’écrans et que les télévisions, en Chine, sont omniprésentes. C’était donc un marché très intéressant pour The Wallrus.

CCMM – Voyez-vous une différence entre les marchés hongkongais et chinois?

J.P.D. – Oui, et il est crucial pour les entrepreneurs de la comprendre. Hong Kong bénéficie du système de Common Law et tout le monde y parle anglais : il est donc plus facile d’y faire des affaires. La Chine est un marché plus complexe à appréhender.

CCMM – Quelles en sont les raisons?

J.P.D. – Il faut connaître les réglementations, avoir à l’esprit que les approbations que l’on obtient des autorités peuvent être suspendues à tout moment par le gouvernement et qu’on ne s’implante pas là-bas sans avoir un associé chinois… Il faut du temps pour comprendre comment naviguer dans ce marché. Ce processus fait, les possibilités sont immenses. Imaginez : la population de Shanghai est de près de 25 millions d’habitants[1], alors que nous sommes seulement 36 millions au Canada[2]. Et je ne parle que d’une ville…

CCMM – Est-ce le bon moment pour travailler avec la Chine?

J.P.D. – Oui, grâce à la volonté du gouvernement de faire des success-stories sino-canadiennes et à l’intérêt des grands investisseurs chinois.

CCMM – Quels sont les secteurs propices aux affaires?

J.P.D. – De manière générale, tout ce qui est créatif. C’est un manque en Chine. Mais si je ne devais retenir que cinq secteurs, ce serait le développement durable, les biotechs, l’optimisation de processus industriels, l’événementiel et le culturel – les Chinois ont tellement soif de culture! L’important est de se rendre dans le pays pour se faire une idée du marché et d’y rencontrer des prospects. Il y a aussi un réseau de Québécois là-bas, notamment dans le domaine créatif et culturel. Un partage d’expérience avec ces personnes peut être des plus enrichissants.



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