Dans une société où tout s’enchaîne à un rythme effréné, la performance est souvent associée à rapidité, vitesse et productivité.
Nous voulons être rapides dans la livraison de nos produits, prompts à servir nos clients, empressés de créer et d’innover. Nous désirons recevoir une réponse subito presto à nos courriels. Nous devenons irrités si nous sommes incapables de joindre quelqu’un « immédiatement ». Bref, nous voulons et nous faisons « vite » afin de suivre le cours de la « vie » opérationnelle et empêcher nos compétiteurs ou les événements du quotidien de nous dépasser.
Rien de mal à ça ?
Gare à l’excès de vitesse
Cette situation amène une atrophie de certaines qualités essentielles pour le leader de demain telles la patience, la tolérance, la sagesse, l’amour altruiste et la bienveillance. Ce sont des atouts, entre autres, utiles pour bâtir des relations solides avec les employés et contribuer à créer et à entretenir une culture de mobilisation où chacun se sent important.
J’ai l’opportunité d’accompagner des dirigeants d’entreprises depuis plusieurs années; une pratique simple, mais combien efficace, appelée l’art du recul, est préconisée et se veut un bel ajout dans le coffre à outils du gestionnaire pour l’aider dans ce contexte.