Quel est le potentiel du marché japonais pour nos entreprises québécoises? Quelles en sont les particularités et comment l’aborder? Réponses avec des experts ainsi que des participants de notre mission économique au Japon. La mission, qui était dirigée par la mairesse de Montréal, a eu lieu du 1er au 8 juin 2018 en collaboration avec la Ville.
4 conseils pour réussir son projet d’exportation
Luci Tremblay, déléguée générale du Québec à Tokyo, et Erandi Motte Cortés, directrice, Développement des marchés internationaux et de l’entrepreneuriat à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, vous donnent leurs principaux conseils pour percer ce marché, classé deuxième partenaire commercial du Québec en Asie.
Pour Luci Tremblay, il faut distinguer le marché japonais du reste de l’Asie. Les gens d’affaires de ce pays sont très exigeants. Ils recherchent des produits de très grande qualité et, idéalement, de type niche. Elle conseille aux entreprises d’avoir déjà exporté en Europe ou aux États-Unis avant de se tourner vers le Japon. Il faut arriver prêt, avec un prototype ou des échantillons de produits. Des propos appuyés par Erandi Motte Cortés, qui invite fortement les entreprises à faire traduire toute documentation professionnelle pertinente (notamment les cartes de visite) en japonais. Enfin, rien ne saurait se faire sans un partenaire de confiance local. Dernier conseil : il est primordial de comprendre la culture d’affaires. « Le cadre de travail est beaucoup plus formel et protocolaire, la hiérarchie doit être respectée et les marques de politesse sont très importantes », souligne Mme Motte Cortés.
Mnubo : du projet à la réalisation
« La clé pour s’établir dans un marché comme celui-ci, c’est la confiance », explique Frédéric Bastien, président-directeur général de l’entreprise montréalaise Mnubo, qui, pour l’ouverture de son premier bureau à l’étranger, a choisi Tokyo. Cette confiance s’acquiert avec une présence accrue auprès des partenaires et clients locaux, démontrant ainsi que l’exportateur s’investit dans leur marché.
Des entreprises ont saisi l’occasion; pourquoi pas vous?
Au terme de cette mission économique inédite, qu’en retirent les entreprises participantes?
Une forte appréciation de leurs produits, comme nous l’expliquent trois dirigeants. « Après avoir fait une démonstration de notre produit, on nous a demandé de laisser l’appareil… On a compris qu’on avait quelque chose de bien pour le marché japonais », partage Alexandre Santos, président de Sécurité Santor inc. « J’ai vendu tous mes échantillons et ça me donne confiance quant au fait que nos produits correspondent à la demande locale », explique Tony Gaudette, à la tête de Maison Milan. « Nous allons entreprendre les démarches d’affaires au Japon, après avoir pu vérifier le potentiel qu’il y avait », conclut Jacques Charron, président-directeur général de K2 Geospatial.
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