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Étude exclusive de la Chambre : comment rétablir la fluidité des déplacements au centre-ville de Montréal

Montréal, le 19 janvier 2023 La Chambre dévoile une étude intitulée Blocage minimum : pour une gestion innovante des chantiers publics et privés afin de rendre le centre-ville de Montréal plus attractif et accessible. L’étude propose un ensemble de solutions afin d’améliorer la fluidité des déplacements, mise à mal depuis des années en raison de la multiplication des obstacles qui entravent les artères publiques. Elle a été réalisée dans le cadre de l’initiative « J’aime travailler au centre-ville » avec l’appui du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. 

« Les enjeux d’accessibilité du centre-ville de Montréal viennent au premier rang des irritants qui peuvent décourager les travailleurs de revenir au travail au centre-ville. Ces enjeux ne datent pas d’hier, mais ils ont atteint un sommet au sortir de la pandémie. La situation est d’autant plus critique que les travailleurs ont découvert les avantages du télétravail. Si l’on veut réellement les convaincre de revenir, on doit changer la situation », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« Notre étude permet de corriger quelques fausses perceptions. D’abord, qu’on ne peut rien faire tout simplement parce qu’il y a trop de voitures. C’est faux. On peut améliorer les choses, tout en encourageant l’utilisation des transports collectifs et actifs. Ensuite, que la Ville de Montréal est la seule responsable de l’embourbement de la circulation au centre-ville. C’est faux. Notre étude identifie une multitude de facteurs comme la gestion déficiente des chantiers dans l'espace public, une industrie de la construction trop morcelée, un empiètement systématique des chantiers privés sur la voie publique, des règlements inadaptés du ministère des Transports pour les chantiers en milieu urbainDe fait, la Ville ne détient pas tous les leviers d’intervention. La solution exigera un changement d’attitude et l’engagement de la part de l’ensemble des parties prenantes », a ajouté Michel Leblanc.

« Enfin, nous devons cesser de croire que la situation est incorrigible. C’est faux. La gestion des chantiers au centre-ville est certes un enjeu complexe, mais il existe des solutions. D’abord, le gouvernement du Québec doit accorder à la Ville le plein contrôle de la coordination des chantiers sur la voie publique. Ensuite, la Ville doit mettre en place de véritables outils de planification pluriannuelle et de coordination intelligente des chantiers. Elle doit du même coup modifier ses pratiques en imposant des bonus-malus pour la livraison rapide et exemplaire des chantiers dans l’espace public, et les entrepreneurs devront s’y soumettre. Enfin, il faut aussi limiter l’empiètement des chantiers privés sur la voie publique. La Ville, par la délivrance des permis d’occupation de l’espace public, peut encadrer l’emprise et la durée des chantiers et ainsi limiter considérablement leur impact sur la fluidité de la circulation autour de ces chantiers », a ajouté Michel Leblanc.

« Les travaux de construction ont des répercussions sur la circulation et, par le fait même, sur l’attractivité de Montréal et de son centre-ville. L’étude Blocage minimum nous servira d’inspiration pour mener les actions nécessaires à une meilleure coordination des chantiers, de façon à rendre la métropole encore plus attrayante et conviviale », a mentionné Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

« La relance du centre-ville repose sur le retour au bureau des travailleurs, sur le plaisir d’y vivre et sur le désir des touristes d’y venir. Or, les problèmes d’accessibilité et de fluidité des déplacements freinent ce processus. Depuis trop longtemps, les différents acteurs se renvoient la balle sur cet enjeu : il est temps de corriger la situation. Notre étude propose d’adopter une nouvelle culture d’efficacité et de fluidité au centre-ville. Nous croyons fermement qu’en revoyant les façons de faire à chaque étape du processus d’autorisation, d’encadrement et de livraison des chantiers, nous pourrons enfin rendre le secteur accessible et agréable », a conclu Michel Leblanc.

En ce sens, la Chambre propose dix solutions concrètes :

  1. Développer une culture de la transparence, de l’imputabilité et de la participation citoyenne
  2. Repenser les paramètres de la planification horaire des livraisons
  3. Déployer une tarification dynamique incitative pour optimiser l’occupation du domaine public
  4. Rassembler l’ensemble des parties prenantes dans une entité intelligente responsable de la planification et de la coordination des chantiers
  5. Mettre en place un plan de micromobilité aussitôt qu’il y a une densité d’entraves minimale dans un même secteur ou axe de déplacement
  6. Créer des normes de signalisation adaptées à la densité du centre-ville de Montréal
  7. Intégrer de façon systématique dans les appels d’offres des critères liés à l’efficience et à la qualité des travaux
  8. Favoriser l’adhésion de la population au principe voulant que la modernisation du centre-ville exige des sacrifices
  9. Accélérer la modernisation du secteur de la construction par la création d’un chantier sur l’innovation et l’amélioration de la productivité
  10. Responsabiliser le secteur privé pour l’application de toutes mesures visant à​ faciliter la gestion des chantiers et à limiter les entraves à la circulation au centre-ville de Montréal

Pour consulter l’étude intégrale, visitez le site Web de la Chambre.


À propos de l’initiative « J’aime travailler au centre-ville » 

« J’aime travailler au centre-ville » est une initiative de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain réalisée grâce à l’appui du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie dont l’objectif est d’accélérer la relance du centre-ville de Montréal. 

À propos de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) 

Forte d’un réseau de 8 000 membres, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (ci-après « la Chambre ») agit sur trois fronts : elle porte la voix du milieu des affaires de la métropole, offre des services spécialisés aux entreprises et à leurs employés et mène des initiatives d’impact pour renforcer l’environnement d’affaires. Depuis 200 ans, elle intervient dans des dossiers déterminants pour la prospérité des entreprises et de la métropole. Avec l’appui de ses experts Acclr, la Chambre vise à accélérer la création et la croissance des entreprises de toutes tailles, ici et à l’international. 

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 Source :  

Jean-Baptiste Portrait 

Attaché de presse

Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Tél. : 514 669-6768

jbportrait@ccmm.ca

 

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