Montréal, le 8 juillet 2020 ‒ La Chambre de commerce du Montréal métropolitain prend acte du portrait économique et budgétaire présenté aujourd’hui par le ministre des Finances du Canada, l’honorable Bill Morneau.
« La crise sanitaire et économique provoquée par la COVID-19 est sans précédent. Dans ce contexte, la Chambre a salué à plusieurs reprises la réactivité du gouvernement du Canada, qui s’est montré agile et a su mettre en place rapidement des mesures pour soutenir autant les entreprises que les particuliers. Les 230 milliards de dollars d’aide directe qui ont été consacrés à la gestion de la crise étaient nécessaires pour préserver la santé des Canadiens et limiter le choc sur l’économie », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
« Nous comprenons que le contexte exceptionnel entraîne un déficit record. À cet effet, nous saluons la volonté du gouvernement de ne pas augmenter le fardeau fiscal des Canadiens. Le gouvernement devra toutefois présenter un plan de réduction du ratio dette-PIB pour éviter de faire porter le poids de la dette aux générations futures », a ajouté M. Leblanc.
Des mesures pour la relance
« Il est essentiel que le gouvernement du Canada s’assure de disposer d’une marge de manœuvre pour investir dans la relance de l’économie. Il devra également favoriser le retour sur le marché du travail des millions des Canadiens qui ont perdu leur emploi. Pour ce faire, il faudra revoir les modalités de certains programmes d’aide comme la Subvention salariale d’urgence du Canada – qui devra entre autres être prolongée pour certains secteurs – et confirmer la date à laquelle la Prestation canadienne d’urgence et la Prestation canadienne d’urgence pour étudiants viendront à échéance », a poursuivi Michel Leblanc.
« Les grandes villes canadiennes ont été fortement touchées par la situation sanitaire et doivent pouvoir continuer à jouer leur rôle de locomotive économique. Une attention particulière devra ainsi être accordée à Montréal. Bien que la situation sanitaire soit suffisamment maîtrisée pour permettre le redémarrage d’une majorité d’activités économiques, les effets de la crise continueront de se faire sentir longtemps. Des secteurs plus durement frappés, comme la culture, le tourisme, l’hôtellerie et le transport aérien, devront obtenir de l’aide additionnelle ciblée. Le centre-ville de la métropole, qui souffre grandement de l’absence de travailleurs, d’étudiants et de touristes, devra également recevoir un soutien spécifique », a conclu Michel Leblanc.
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Source :
Sylvie Paquette
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