La levée des barrières commerciales interprovinciales pourrait faire augmenter le PIB de quatre pour cent
Montréal, le 12 août 2020 – Les chefs de la direction des neuf plus grandes chambres de commerce, représentant des régions accueillant plus de la moitié de la population et des entreprises du Canada, sont incapables de s’envoyer des produits locaux comme de l’alcool. Pourquoi? Parce que les barrières commerciales interprovinciales les en empêchent.
Dans des vidéos diffusées sur les médias sociaux, les dirigeants du Conseil des grandes villes canadiennes (CGVC) soulignent que l’harmonisation de la réglementation et une plus libre circulation des produits canadiens pourraient accélérer la reprise économique au pays, surtout dans un contexte où les marchés internationaux et les déplacements sont marqués par l’incertitude en raison de la pandémie de COVID-19. Les chefs de la direction des chambres de commerce des grandes villes indiquent que :
- tous les ans, un potentiel économique de plus de 80 milliards de dollars est perdu en raison de barrières commerciales intérieures dépassées;
- les coûts des barrières au commerce intérieur gonflent de près de 7 % le coût des biens;
- environ neuf Canadiens sur dix sont en faveur du libre-échange entre les provinces;
- le libre-échange au Canada pourrait faire augmenter le produit intérieur brut de quatre pour cent, soit plus que toute entente sur le commerce international ayant été signée récemment.
« Avec les plus grandes chambres de commerce au Canada, nous déplorons la difficulté pour les produits locaux de rejoindre le marché canadien en raison des barrières interprovinciales. Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour éliminer les obstacles au commerce intérieur canadien, alors que nous relançons nos économies à la suite de la pandémie. Nous devons renforcer les corridors d’échange est-ouest dans le cadre de la relance. Cette ouverture est cruciale pour stimuler la compétitivité et la croissance dont nos entreprises ont besoin aujourd’hui. Le moment est venu de permettre aux Canadiens, où qu’ils soient, de consommer nos produits du Canada », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
Les dépenses gouvernementales atteignant des niveaux record, la réduction des formalités administratives et les changements réglementaires sont des moyens peu coûteux à la portée des administrations pour favoriser la reprise des entreprises et stimuler la croissance économique. Des discussions ont lieu actuellement au provincial et au fédéral au sujet des mesures à prendre pour relancer l’économie canadienne, et il est capital que le commerce interprovincial fasse partie des discussions. Bien qu’une collaboration pancanadienne soit préférable, il est possible pour les premiers ministres de prendre des mesures unilatérales pour supprimer les barrières à la circulation des produits canadiens dans leur propre marché, par exemple en prenant acte mutuellement des normes incohérentes, en les harmonisant et en éliminant les doublons.
« Rien n’empêche d’ambitieux premiers ministres de prendre les choses en main en prenant eux-mêmes des mesures pour mettre fin à leurs propres barrières commerciales, a déclaré Patrick Sullivan, président du CGVC et président et chef de la direction de la Chambre de commerce de Halifax. La levée de ces restrictions renforcera l’économie canadienne pendant et après la reprise en abaissant les coûts pour les entreprises canadiennes, en améliorant la compétitivité et en encourageant les investissements intérieurs. »
À propos de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM)
Forte d’un réseau de plus de 8 000 membres, la CCMM agit sur deux fronts : porter la voix du milieu des affaires montréalais et offrir des services spécialisés aux entreprises et à leurs représentants. Toujours au fait de l’actualité, elle intervient dans des dossiers déterminants pour la prospérité des entreprises et de la métropole. Avec l’appui de ses experts Acclr, la CCMM vise à accélérer la création et la croissance des entreprises de toutes tailles, ici et à l’international.
Au sujet du Conseil des grandes villes canadiennes
Fondé en 2015, le Conseil des grandes villes canadiennes (CGVC) est une coalition formée des présidents et des chefs de la direction des neuf plus grandes chambres de commerce urbaines du Canada : Brampton, Calgary, Edmonton, Halifax, Montréal, Ottawa, Toronto, Vancouver et Winnipeg. Représentant plus de la moitié du PIB et de la population du Canada, le CGVC travaille en collaboration sur toute question internationale et nationale touchant la compétitivité de nos régions.
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Source:
Julie Serero
Conseillère, Relations médias
Chambre de commerce du Montréal métropolitain
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