POURQUOI CETTE MISSION?
Le total des engagements financiers du Groupe Banque mondiale dans le secteur des transports s’est établi à 8,8 milliards $US pour l’exercice de 2014. En tout, les banques ont financé 221 projets pour un total net de 44,4 milliards $US, ce qui représente 23 % de leur portefeuille total de prêts.
L’aménagement de routes rurales et interurbaines demeure le sous-secteur le plus important, ayant reçu 42 % des prêts du Groupe Banque mondiale lors de l’exercice de 2014 (3,1 milliards $US). Le transport urbain gagne également en importance pour la Banque : sa part de financement est passée de 10 % (893 millions $US) lors de l’exercice de 2011 à 19 % (1,5 milliard $US) lors de l’exercice de 2014.
Depuis sa fondation en 1966, la Banque asiatique de développement a consacré 21 % de son portefeuille de prêts au secteur des transports. De 2005 à 2009, ce pourcentage s’élevait à 27 %. De 2010 à 2012, le montant prévu des prêts versés au secteur des transports atteignait 3,4 milliards $US par année. La plupart des prêts octroyés par la Banque asiatique de développement sont destinés aux routes et, dans une moindre mesure, aux chemins de fer.
De 2010 à 2014, la Banque interaméricaine de développement a autorisé des prêts totalisant près de 11 milliards $US pour plus de 80 projets de transport en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Jusqu’à aujourd’hui, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement a investi dans 254 projets du secteur des transports, ce qui représente des décaissements cumulés de 9,4 milliards €, 146 opérations actives du portefeuille, une part d’investissements privés correspondant à 26 % du portefeuille, des investissements bancaires nets cumulés de 12,6 milliards €, un portefeuille de 7,3 milliards €, des actifs d’exploitation de 4,4 milliards € et des actions de participation de 8 %.
QUELS SONT LES BESOINS DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES INTERNATIONALES?
Urbanisation et motorisation rapides : D’ici à 2050, la population des villes s’élèvera à 5,2 milliards d’habitants. Au cours des 20 prochaines années, il pourrait se construire plus de véhicules qu’au cours des 110 ans d’histoire de l’industrie automobile.
Accessibilité : Dans les pays à faible revenu, on estime à un milliard le nombre de personnes n’ayant pas accès à des routes praticables en tout temps. Dans bon nombre de villes, le temps perdu par les automobilistes dans les bouchons de circulation nuit à la prospérité. Les coûts élevés liés aux déplacements réduisent le revenu disponible des personnes pauvres, qui ont souvent un accès limité à des transports collectifs fiables et abordables.
Pollution atmosphérique et sécurité routière : Chaque année, plus de 1,2 million de personnes perdent la vie et jusqu’à 50 millions sont blessées dans des accidents de la route. Plus de 90 % des décès surviennent dans les pays à faible et à moyen revenu, bien que ces derniers ne possèdent que la moitié des véhicules motorisés dans le monde. Dans les villes, la pollution atmosphérique, attribuable en grande partie aux transports, cause la mort d’environ 800 000 personnes chaque année.
Changements climatiques : D’après une étude du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les transports sont à l’origine de 15 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Avec l’augmentation du nombre de véhicules motorisés, ce pourcentage augmentera de façon considérable.
Systèmes de transport collectif : Ces systèmes sont essentiels pour offrir aux populations urbaines un moyen de transport sécuritaire, accessible, rapide, efficace et convivial, ainsi que pour réduire la pollution, la congestion et le nombre d’accidents. La Banque asiatique de développement apportera un soutien pour la construction d’un système de transport rapide par autobus et un système de transport collectif sur rails.
Transport non motorisé : Les solutions intégrées de transport urbain devraient tenir compte de l’infrastructure de transport non motorisé ainsi que des zones et allées piétonnes, des pistes cyclables, des aires de stationnement pour vélos et des programmes de location de vélo.
Planification intégrée du transport urbain : Les plans de transport urbain devraient être intégrés aux plans d’urbanisme afin de favoriser l’adoption d’approches plus efficaces en matière de planification de l’expansion et de la rénovation urbaines, ainsi que pour limiter la durée des déplacements requis, de rendre les modes de transport durable plus commodes pour les usagers et d’optimiser l’intégration des systèmes.
Gestion de la demande : En plus d’améliorer les systèmes de transport collectif et non motorisé, les villes doivent adopter une approche de gestion de la demande afin de limiter la congestion routière et d’améliorer la fluidité de la circulation en réduisant l’attrait de l’utilisation de véhicules privés dans les zones urbaines très passantes. Différentes solutions existent, qu’il s’agisse de systèmes relativement simples comme l’imposition de frais d’immatriculation et de stationnement, ou encore de systèmes plus pointus de tarification routière.
Gestion de la circulation : Il est nécessaire de mettre en place des systèmes d’ingénierie et de gestion de la circulation afin d’optimiser la fluidité de la circulation sur l’infrastructure de transport urbain.
QUI DEVRAIT PARTICIPER?
Toutes les entreprises du secteur des transports, mais aussi :
- les entreprises de travaux de génie civil œuvrant dans le secteur des transports
- les sociétés d’experts-conseils, les consultants individuels et les établissements de formation
- les équipementiers
Une occasion de réseautage unique!
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