Coalition Avenir Québec
Pour ce qui est de l’immigration, notre volonté est de s’assurer que les immigrants économiques, qui sont acceptés sur la base de leurs connaissances, viennent combler des besoins immédiats du marché du travail. Il ne suffit pas d’avoir une formation académique, celle-ci devra correspondre aux besoins des entreprises. C’est la meilleure façon de réduire le chômage des immigrants et de fournir immédiatement des employés qualifiés aux entreprises. L’apprentissage obligatoire du français et un soutien accru pour aider les nouveaux arrivants à maîtriser le français favoriseront aussi leur intégration sociale et sur le marché du travail.
Parti libéral du Québec
Nous avons déposé, en mai, la Stratégie nationale sur la main-d’œuvre 2018-2023.
De plus, l'adoption du nouveau Règlement sur l'immigration au Québec (RIQ) permet le plein déploiement de la Loi sur l'immigration au Québec, permettant ainsi de mettre en œuvre le nouveau système d’immigration basé sur la déclaration d’intérêt afin de sélectionner en continu et rapidement des personnes dont le profil répond aux besoins des entreprises.
La maîtrise du français par les personnes immigrantes et l’usage de la langue commune sont des clés importantes de l'intégration socioéconomique des personnes immigrantes. En 2018-2019, l'investissement gouvernemental en francisation s'élève à 225M$.
Conformément aux mesures annoncées dans le cadre du Forum sur la valorisation de la diversité et la lutte contre la discrimination de décembre dernier, le MIDI déploie actuellement des ressources dans l'ensemble des bureaux de Services Québec. Le personnel du ministère pourra accompagner des employeurs dans leurs démarches d'embauche de travailleurs étrangers.
De plus, nous avons annoncé le 2 juin 2018 un investissement de 15M$ par année pour que les MRC et les villes qui en ont les pouvoirs consacrent des ressources pour supporter des entreprises accueillant des travailleurs immigrants.
Enfin, nous avons financé plusieurs initiatives comme le programme Interconnexion de la CCMM.
Parti Québécois
De loin, le meilleur filtre pour choisir un futur employé venu de l’étranger est l’employeur, qu’il soit privé, public, coopératif ou institutionnel. En ce moment, les employeurs embauchent ces travailleurs de façon temporaire. Une fois au Québec, ceux-ci disposent d’une voie rapide pour obtenir leur Certificat de sélection, grâce au Programme de l’expérience québécoise (PEQ). Le même processus s’applique aux étudiants étrangers qui souhaitent rester au Québec.
Un gouvernement du Parti Québécois généralisera cette pratique gagnante ayant fait ses preuves. Et il ira plus loin. Dans les secteurs et les régions où l’on observe une pénurie de main‑d’œuvre, l’existence d’une offre d’emploi validée liant employeur et candidat avant l’arrivée de ce dernier au Québec mettra également son dossier dans une voie express d’approbation et de vérification des autres critères, notamment linguistiques.
C’est une aberration de voir que dans la grille de sélection actuelle, un immigrant qui indique vouloir travailler en région reçoit à peine deux points de plus qu’un immigrant qui indique vouloir travailler à Montréal. Avec la pénurie de main-d’œuvre actuelle, qui touche toutes les régions du Québec, cette situation ne peut plus durer. Si l’on veut réellement inverser la tendance, il faut donner un coup de barre, et maintenant. Un gouvernement du Parti Québécois agira rapidement en modifiant la grille de sélection, afin que 16 points soient accordés aux immigrants ayant une offre d’emploi validée en région, soit le double des points présentement accordés à une offre d’emploi validée dans la région métropolitaine de Montréal. De plus, nous créerons une nouvelle catégorie afin d’accorder des points supplémentaires à un immigrant qui s’engage à s’établir de façon permanente en région.
Le Parti Québécois souhaite également étendre le programme « Un emploi en sol québécois », qui incite les immigrants installés dans la métropole, où leur taux de chômage est plus grand, à combler des emplois vacants en région. Mené par la Fédération des chambres de commerce du Québec, ce programme deviendra accessible aux trois régions qui n’y ont pas accès (Bas‑Saint‑Laurent, Gaspésie, Côte-Nord), et permanent. « Un emploi en sol québécois » a donné d’excellents résultats. Uniquement pour le projet pilote, on parle de 2500 emplois rendus disponibles au sein de quelque 260 entreprises régionales participantes.
De plus, les dossiers des autres candidats à l’immigration économique ayant des compétences ou une expérience de travail dans les champs d’emploi populaires au Québec seront rendus disponibles (si les candidats l’autorisent) aux employeurs québécois, qui pourront entrer en contact avec eux pour entreprendre des discussions. Le cas échéant, ils seront mis sur la voie rapide.
Un gouvernement du Parti Québécois mettra en place un processus indépendant, certifié et reconnu de validation des compétences et des diplômes acquis à l’étranger par la création d’un guichet unique de traitement au sein du ministère de l’Immigration. Celui-ci en assurera l’application, en collaboration avec l’Office des professions du Québec et le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
La délivrance d’une attestation de qualification québécoise ne devra pas excéder un an, et on devra pouvoir fournir au candidat à l’immigration une évaluation préliminaire, pour qu’il soit en mesure de juger, au moment de sa candidature, de la valeur québécoise de son diplôme et du parcours de mise à niveau qu’il doit accomplir pour obtenir une équivalence, lorsque c’est le cas.
Le gouvernement offrira une aide financière remboursable aux immigrants diplômés qui sont en formation ou en stage de mise à niveau de leurs compétences, afin de leur permettre de se concentrer sur cette tâche. Ainsi, ils pourront offrir rapidement leur plein potentiel à la société québécoise.
Le plus important groupe de nouveaux Québécois diplômés provient d’Afrique du Nord. Il est urgent de reconnaître leurs formations en négociant, notamment avec la Tunisie, le Maroc et l’Algérie, des ententes de reconnaissance réciproque des compétences professionnelles, comme il en existe désormais 92 avec la France.
Québec solidaire
Pour aider les personnes immigrantes, en particulier les femmes, à apprendre le français, à étudier et à avoir accès au marché du travail Québec solidaire :
- doublera les dépenses gouvernementales pour la francisation et l’intégration (+167 M$/an);
- appliquera la Charte de la langue française aux entreprises employant 20 personnes ou plus.
Québec solidaire resserrera les normes du travail pour combattre la discrimination en emploi. De plus, il :
- appliquera à tout le secteur public un taux d’embauche de 25 % de personnes issues des minorités visibles et ethniques;
- embauchera, pour la seule fonction publique, un minimum de 3 750 personnes issues de la diversité d’ici 2024;
- triplera le budget du Programme d’aide à l’intégration des personnes immigrantes et des minorités visibles, qui passera à 12M$ par année.
Un gouvernement solidaire facilitera la mise à niveau des connaissances et expériences, et la reconnaissance des acquis.
De plus, Québec solidaire favorisera l'accès de la population autochtone aux emplois, notamment en soutenant les organisations autochtones de développement économique et social.
Enfin, un gouvernement solidaire maintiendra ou établira des programmes accessibles de requalification et de formation continue, volontaires, gratuits, financés par les entreprises et le gouvernement.