Les différents acteurs du secteur énergétique au Québec maintiennent leur apport innovateur et compétitif en matière d’énergie renouvelable grâce à l’intégration de nouvelles technologies à leurs processus d’affaires. C’est ainsi qu’ils prennent part à la quatrième révolution industrielle tout en assurant également la revitalisation de l’activité économique locale.
Nous vivons à une époque charnière marquée par de grands bouleversements, plus particulièrement dans le domaine des technologies de l’énergie. De plus en plus de chefs d’entreprise en prennent conscience et s’investissent dans le changement.
Alors que le monde entier s’affaire à trouver des solutions pour répondre à une demande énergétique mondiale grandissante, en s’attaquant du même souffle aux changements climatiques, l’adoption de technologies d’énergie renouvelable est devenue pressante si nous voulons répondre à cette demande de façon durable et respectueuse de l’environnement.
Au Canada, les sociétés d’électricité travaillent déjà à mettre en place le réseau de demain. Leurs partenaires, tels que le Groupe ABB, participent activement aux enjeux depuis les débuts de la transition afin :
- de mettre en place de nouvelles méthodes de production d’énergie et de mix énergétique;
- d’assurer l’innovation en matière de technologie numérique et d’utilisation de données massives;
- de participer au développement et à l’intégration des véhicules électriques.
Énergie renouvelable : de nouvelles méthodes de production et de mix énergétique
Au cours des deux dernières décennies, nous avons été témoins de l’adoption notable des sources d’énergie renouvelable (éolienne, solaire, géothermique, de biomasse et marine). Ces sources ont rapidement rivalisé avec les combustibles traditionnels (pétrole, gaz, charbon et nucléaire), principalement en raison des avancées technologiques, de leur viabilité commerciale et d’un appui croissant à l’égard de l’environnement.
Il convient de noter que le Canada dispose déjà d’un des réseaux les plus écologiques du monde avec près des trois quarts de la production d’énergie provenant de sources ne produisant pas de gaz à effet de serre (GES). Compte tenu des percées technologiques et de la réduction des frais associés au déploiement de méthodes alternatives en matière de production d’énergie, les vingt dernières années ont été caractérisées par une tendance à la production d’énergie décentralisée. Cela signifie que les sociétés d’électricité ajoutent désormais plus d’une méthode de production d’énergie pour alimenter leur réseau.
Cette orientation vers le mix énergétique comporte son lot de défis puisqu’elle nécessite la mise en place de processus, d’outils et d’installations sans nuire pour autant à la fiabilité du service. Au Québec, nous misons sur un mix énergétique qui se compose d’hydroélectricité, d’énergie éolienne et d’hydrocarbures. Bien que l’hydroélectricité soit la principale source d’énergie de la province, il convient de souligner les efforts déployés par Hydro-Québec pour introduire l’énergie éolienne dans son réseau de distribution. Depuis 1998, la capacité de production d’énergie éolienne du Québec est passée de 99 MW à 3 507 MW.
Révolution énergétique en cours : les véhicules électriques
Le transport constitue également l’un des plus importants secteurs de développement de la révolution énergétique en cours. Il n’y a pas si longtemps, il représentait près d’un quart des émissions de GES au pays. L’électrification des véhicules représente un moyen au potentiel prometteur pour réduire nos émissions de manière importante, à l’échelle du pays.
D’ailleurs, l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) fait état des données économiques avantageuses estimées si le Québec suit la voie de pays tels que la France, la Grande-Bretagne, la Norvège et les Pays-Bas en s’engageant à bannir les véhicules à combustion.
Rappelons-nous qu’il y a moins d’une décennie, l’idée même d’une voiture propulsée par l’énergie propre était encore utopique. Cela dit, grâce aux efforts de personnes telles qu’Elon Musk, ou même de sociétés comme ABB, nous avons réalisé qu’il était possible de concrétiser cette idée et de la démocratiser. C’est ainsi que nous sommes arrivés, en 2018, à une explosion du marché des véhicules électriques à l’échelle mondiale.
Toutefois, bien que l’adoption de véhicules électriques soit positive et s’accentue d’année en année, d’importantes modifications devront être apportées aux infrastructures existantes afin de répondre aux besoins grandissants en énergie qui en résulteront. Bien entendu, le déploiement de dispositifs de recharge – ces derniers étant de plus en plus rapides – de véhicules, qu’ils soient publics ou privés, fera partie intégrante du succès que connaîtront les voitures électriques.
Un pas de géant vers le transport en commun électrique
Le Groupe ABB est heureux de collaborer étroitement avec les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux afin de mettre en œuvre cet écosystème dans notre pays. C’est en grande partie la raison qui nous a poussés à établir, ici même à Montréal, notre Centre d’excellence en mobilité électrique et à consolider la collaboration entre les PME, les chercheurs et les fabricants locaux. Un projet pilote visant l’implantation de navettes électriques automatisées, mené par FPInnovations, est un exemple concret d’une telle collaboration.
Dans le cadre de ce projet, l’organisme FPInnovations s’est associé à ABB, Ericsson Canada inc. et Technoparc Montréal pour concevoir, produire et mettre à l’essai un véhicule adapté aux conditions hivernales canadiennes, qui pourra ensuite être intégré au réseau de transport en commun de la région métropolitaine de Montréal.
Quatrième révolution industrielle : technologie numérique et utilisation de données massives
Inutile de se le cacher, les entreprises d’électricité sont soumises aux mêmes percées technologiques accessibles à l’ensemble des secteurs d’activité, depuis le commerce de détail jusqu’au secteur de la fabrication.
Grâce aux avancées de la technologie numérique et à l’utilisation de données massives, les sociétés d’électricité participent activement à la transition énergétique et relèvent avec brio les défis associés à la quatrième révolution industrielle. Les retombées de cette technologie, notamment dans la collecte, le stockage, le partage et le traitement de données en temps réel, leur permettent à la fois d’accroître leur efficacité opérationnelle et la sécurité, de réduire les coûts associés au transport d’électricité et de gérer la demande en électricité.
Au nombre des technologies en cours de déploiement, on compte :
- les systèmes de contrôle et d’acquisition des données (SCADA);
- les systèmes de gestion de la production;
- les systèmes de gestion des interruptions de service.
Devant cette nouvelle réalité, les entreprises peuvent optimiser l’ensemble de leurs processus, de la production de l’énergie à son utilisation, et en faire profiter leurs clients. En effet, l’émergence de ces technologies met à leur disposition des outils qui leur permettent une consommation plus judicieuse de l’énergie et un meilleur contrôle des coûts qui s’y rattachent.
De nombreuses entreprises québécoises mettent l’accent sur les innovations technologiques et les changements requis pour revitaliser les réseaux électriques du pays et participer à l’inévitable transition énergétique. Ces investissements contribuent du même souffle à dynamiser l’économie du pays et à créer des emplois pour se positionner au cœur de la quatrième révolution industrielle. Soyons tous fiers d’y participer.
À propos d’ABB
Chef de file mondial en technologies de l'énergie et de l'automatisation, ABB permet à sa clientèle québécoise d’entrer avec force dans la quatrième révolution industrielle. L’activité économique locale maintient ainsi son apport innovateur et compétitif, notamment en termes d’énergie renouvelable.