La Chambre de commerce du Montréal métropolitain donne la parole à ses cinq commanditaires piliers sur une diversité d’enjeux qui contribuent à l’élan économique de la métropole.
Cette entrevue a été réalisée avec Erik J. Ryan, vice-président directeur, Marketing, stratégie et relations extérieures chez SNC-Lavalin.
CCMM : Quelle place les entreprises montréalaises occupent-elles aujourd’hui à l’international?
Erik J. Ryan (E. J. R.) : L’internationalisation a toujours été une option pour les entrepreneurs québécois. Si nous retournons 20 ou 30 ans en arrière, plusieurs entrepreneurs faisaient des affaires à l’extérieur. Toutefois, ce processus s’est accéléré et a gagné en importance en raison de l’économie numérique qui facilite l’achat de produits et de services à l’étranger.
Il en résulte que les entreprises de Montréal occupent aujourd’hui une grande place à l’international dans les milieux des exportations et des acquisitions, dans tous les secteurs et partout sur la planète. C’est une base solide, mais nous avons la possibilité de faire encore plus, surtout les moyennes entreprises.
CCMM : Comment renforcer l’attractivité de la métropole en matière d’investissements et de talents étrangers?
E. J. R. : Je considère qu’il y a deux aspects clés pour renforcer l’attractivité de Montréal pour les capitaux étrangers.
Premièrement, il faut s’assurer que nos entreprises se démarquent par la qualité de leurs produits et services. Pour ce faire, elles doivent être encore plus compétitives, et que cela se traduise par la valeur ajoutée qu’elles apportent ou par les coûts moindres qu’elles exigent.
Deuxièmement, il faut accompagner nos entreprises dans leurs acquisitions et leur développement de marchés à l’étranger. Les gouvernements ainsi que des institutions comme Investissement Québec et les banques peuvent offrir le soutien nécessaire. La CCMM offre aussi un accompagnement très utile aux entrepreneurs.
CCMM : Comment votre entreprise a-t-elle réussi son expansion à l’international? Quels conseils donneriez-vous aux entreprises qui souhaitent percer sur les marchés étrangers?
E. J. R. : La créativité, l’innovation et la qualité des produits et des services sont essentielles, mais ne suffisent pas. Il faut avoir la ferme volonté d’accéder aux marchés extérieurs et de les conquérir, un à la fois.
Quand nous exportons, nous sommes actifs dans de nouveaux environnements d’affaires et nous devons apprendre de nouvelles façons de travailler. C’est une erreur de penser qu’à l’étranger, les choses se passent comme ici. Pour réussir, il faut absolument bien étudier les marchés visés, connaître les façons de faire et établir des réseaux avec des entreprises de taille semblable ou d’un secteur connexe déjà présentes localement. Je recommande aux entrepreneurs qui veulent prendre de l’expansion à l’international d’être curieux et de ne pas avoir peur de poser des questions.
SNC-Lavalin est présente dans plus de 50 pays sur tous les continents. Dans le cadre du processus d’internationalisation, nous nous appuyons sur nos valeurs, notre mission et notre vision. Ces pierres d’assise nous distinguent et nous permettent de bien nous adapter et de réussir dans de nouveaux marchés.