Du 29 avril au 3 mai derniers, Amira Boutouchent, Julie Tousignant et Catherine Proulx, les ambassadrices de l’initiative Femmes en tech Ubisoft, ont visité la Silicon Valley dans le cadre d’une mission commerciale visant à faire rayonner le savoir-faire québécois et à s’inspirer des géants issus de ce berceau de la technologie.
Elles partagent avec vous leurs réflexions dans le cadre de cette aventure unique.
Nous en sommes déjà à la dernière journée de notre mission en Californie et, plus encore que les visites officielles et les conférences, ce sont toutes les connexions humaines que j’ai faites en parallèle qui sont marquantes pour moi.
Il y a une énergie incroyable au sein de la délégation, et c’est vraiment inspirant de côtoyer des fondatrices de start-ups qui n’ont pas peur de viser très haut. L’effervescence est telle qu’il en ressort plein d’idées que je ne savais même pas que j’allais chercher.
Parmi les idées que je retiens, il y a celle du capital social et de la façon dont peut fonctionner une économie basée sur la collaboration. C’est un message qu’on a pu entendre à plusieurs reprises : à quel point le milieu de la Silicon Valley est basé sur l’idée de « donner au suivant ».
D’ailleurs, une des entrepreneures rencontrées nous a expliqué que chaque fois qu’elle aide quelqu’un en facilitant une rencontre avec un expert de son réseau, elle met un peu de sa crédibilité sur la table. Si cette rencontre est efficace, elle renforce son lien avec ces deux personnes et sa crédibilité va en bénéficier. Sinon, c’est un petit bout de sa crédibilité qui s’effrite.
Il est donc essentiel de cultiver un réseau de gens en qui nous avons vraiment confiance. Inversement, lorsqu’un nouveau collaborateur nous ouvre des portes, il faut reconnaître que c’est non seulement un geste généreux de sa part, mais aussi un risque qu’il prend pour nous aider. Dans ce cas, nous avons la responsabilité de redonner à notre tour.
Un autre élément que je retiens de cette mission, c’est l’importance de définir clairement la culture de notre entreprise. Il faut être prêt à prendre le risque de ne pas faire plaisir à tout le monde pour aller chercher les gens qui pourront faire grandir notre compagnie.
Enfin, sur le plan personnel, il faut réfléchir soigneusement à ce qu’on recherche dans notre travail ou à ce qu’on veut projeter comme image et se concentrer sur ces éléments-là au lieu d’essayer de courir après tous les buts à la fois parce que c’est ce qu’on est censé faire.
Catherine Proulx
Les opinions exprimées dans ce billet sont celles de l’auteure et ne reflètent pas nécessairement celles de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Par conséquent, la Chambre ne peut être tenue responsable du contenu publié.
À propos de la mission commerciale dans la Silicon Valley
La mission commerciale dans la Silicon Valley, réalisée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain en partenariat avec Ubisoft, a été présentée par le ministère de l’Économie et de l’Innovation. Cette mission a été rendue possible grâce à la collaboration du CN et à la participation des Offices jeunesse internationaux du Québec, de Montréal International ainsi que de notre transporteur officiel, Air Canada.