Comment une stratégie d’acquisition peut contribuer au renforcement et au rayonnement d’une entreprise? La Chambre a rencontré François Boulanger, vice-président et chef de la direction financière de CGI, pour découvrir quels sont les avantages et les défis liés à cette stratégie de croissance.
L’acquisition : dans l’ADN de CGI
L’acquisition d’entreprises fait partie de l’histoire de CGI depuis 1986, lorsque l’entreprise a commencé à offrir des services d’impartition et est devenue une société ouverte pour pouvoir financer ceux-ci. Trente-deux ans et plusieurs acquisitions plus tard, notamment celle de Logica en 2012, CGI est aujourd’hui un chef de file mondiale dans son secteur, avec un chiffre d’affaires de plus de 11,5 milliards de dollars et 74 000 professionnels établis partout dans le monde.
« On a toujours crû grâce à notre stratégie d’acquisition en entreprise. En fait, notre stratégie prévoit que 50 % de notre croissance découle des acquisitions, et l’autre 50 % de la croissance interne. On pense que dans certains marchés, pour croître plus vite, y aller par acquisition est la bonne chose. »
Avantages x défis
François Boulanger souligne que la stratégie par acquisition favorise une plus grande rapidité d’accès à de nouveaux marchés.
« Lorsque c’est le temps de nous établir dans un nouveau pays ou une nouvelle région du monde, y aller par acquisition d’abord nous donne des assises solides pour ensuite croître organiquement. C’est une stratégie qui a toujours du succès pour nous. »
Par contre, il faut être prudent pour ne pas « tomber en amour » avec une acquisition. Même si la négociation paraît parfaite, des défis se posent – l’intégration des cultures étant l’un des plus importants.
« Si on n’est pas capable de fusionner ces aspects cruciaux, il devient difficile d’assurer la réussite de la transaction. Il faut donc leur porter une grande attention dès les premiers jours »