« La clé de l’innovation est l’expérimentation. Et pour expérimenter, vous devez échouer. » Paul Misener, VP innovation et communication chez Amazon
FailCamp, F***up Nights, FailCon… L'échec est-il populaire? Oui. Et, il peut s'agir d’une bonne chose, à condition de ne pas le voir comme une finalité : c’est une étape vers la progression et l’innovation, souvent incontournable, mais que l’on souhaite réversible. En fait, certains préféreront parler d' « erreur ». Les grands de l’entrepreneuriat et de l’innovation démystifient l’échec que ce soit dans des conférences, des articles, des biographies... « Fail-fast », pivot, essai-erreur, itération, lean startup, etc. sont maintenant fréquents dans le langage des affaires. Pourquoi? Parce que l’échec a sa place dans notre contexte très incertain et rapide, et aussi parce qu’on peut en tirer profit si on sait le gérer. Il faut développer un certain « leadership de l’échec ». Voici quelques pistes de réflexion pour que l'échec vous permette d’être un meilleur entrepreneur.
Des petits échecs pour éviter le grand échec
La perception de l'échec par le monde des affaires est moins sévère depuis que les mouvements de soutien à l'innovation et l'entrepreneuriat prônent des petits échecs rapides, dont l'objectif est d'apprendre la réalité complexe par l'action et de s'adapter…