Texte d’opinion cosigné par Jean Laurin, président et chef de la direction de NKF Devencore, Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre, et un collectif du milieu des affaires, et publié dans La Presse+. La liste des signataires suit le texte.
Il paraît que l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Pourtant, celle qui pousse à Montréal, sous nos pieds, possède de fortes racines.
Une organisation de chez nous, comme on dit, vient de remporter le prix de la meilleure agence de développement économique au monde, décerné par l’International Economic Development Council (IEDC), plus grand regroupement d’organisations en développement économique, établi à Washington.
C’est… Montréal International.
Tous ceux qui connaissent Montréal International de près ou de loin savent à quel point cette distinction est méritée.
Depuis près de 25 ans, l’agence de promotion contribue concrètement au succès économique des 82 municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal et fait une réelle différence au quotidien dans la réalisation des projets d’investissement et de création d’emplois de nos entreprises et organisations internationales.
Avant que la COVID-19 ne vienne chambouler notre société, le Grand Montréal connaissait un essor économique remarquable. En 2018 et 2019, aucune autre grande région métropolitaine du Canada n’affichait une croissance économique aussi marquée. Montréal jouait finalement son rôle de locomotive économique du Québec en grande partie grâce à son ouverture à l’international. Les activités portuaires, aéroportuaires et touristiques enregistraient des performances records. Les investissements étrangers accompagnés par Montréal International atteignaient eux aussi des sommets dans la métropole : de 1 milliard en 2015, ils se sont élevés à 2,64 milliards en 2019. Et les données préliminaires de 2020 nous montrent que Montréal, en dépit de la pandémie, demeure une destination attirante pour les investisseurs.
DES INVESTISSEMENTS… ET DES TALENTS !
Montréal International se démarque par son partenariat public-privé qui mise sur la participation active de tous les ordres de gouvernement, les établissements d’enseignement supérieur et les leaders de la communauté d’affaires. Le secteur privé étant majoritaire au sein de son conseil d’administration, Montréal International bénéficie d’une grande crédibilité dans le cadre de ses relations d’affaires. À ce titre, tous les signataires de cette lettre ont pu constater cet impact positif année après année.
L’organisation a également su développer des stratégies qui combinent la venue d’investissements, d’organisations internationales, de travailleurs et d’étudiants internationaux. Même en période de pandémie, la rareté des talents continue d’être le principal enjeu économique de bon nombre d’entreprises montréalaises. Cette prospection dans différents domaines est fondamentale à la croissance économique des entreprises d’ici et la complexité des marchés internationaux commande un accompagnement de très haut niveau.
UN AVENIR ÉCONOMIQUE PROMETTEUR
Cette reconnaissance, associée à une économie dont les fondements sont solides, nous permet d’envisager une relance réussie pour Montréal lorsque la pandémie sera contenue. Nous soutenons avec conviction la stratégie de développement économique du Québec qui vise, entre autres, à doubler les investissements étrangers. Attirer ces investissements est devenu essentiel : ils génèrent de très importantes retombées locales qui profitent aux entreprises québécoises et contribuent à la croissance de notre richesse collective grâce à la création d’emplois de qualité et à l’apport de talents et de capitaux indispensables à notre développement économique.
Il nous faudra cependant poursuivre et même accentuer nos efforts pour relancer l’économie. Avec l’équipe talentueuse de Montréal International, certes, mais également avec tout notre écosystème d’affaires, y compris les entreprises privées et nos partenaires gouvernementaux.
Le succès économique des 25 prochaines années repose sur notre mobilisation à tous. La compétition entre les grandes villes du monde est très vive et plusieurs d’entre elles veulent aussi relancer leur économie. Certaines choisiront de se replier sur elles-mêmes. Nous sommes persuadés du contraire : Montréal gagnera à repousser les frontières, au bénéfice de tout le Québec et du Canada.
* Cosignataires : Stéphane Achard, premier vice-président à la direction Entreprises et Assurances, Banque nationale du Canada ; Raymond Bachand, conseiller stratégique, Norton Rose Fulbright ; Francis Baillet, vice-président, Affaires corporatives, Ubisoft ; Éric Bédard, associé directeur pour la région du Québec, Fasken ; Sylvain Boisvert, directeur général Canada, Safran ; Pierre Cardin, vice-président principal et responsable Affaires publiques, Airbus ; Graham Carr, recteur et vice-chancelier, Université Concordia ; Guy Cormier, président et chef de la direction, Mouvement Desjardins ; Robert Courteau, vice-président exécutif, Amérique, Kontron Canada ; Émilie Dussault, cheffe de pays, Technicolor Canada ; Charles Emond, président et chef de la direction, Caisse de dépôt et placement du Québec ; Magda Fusaro, rectrice, UQAM ; Jean-Marc Gagné, vice-président, Développements Stratégiques Thales Canada Avionique, Thales ; Robert Gagné, directeur, Centre sur la productivité et la prospérité, HEC Montréal ; Claude Gagnon, président, BMO Groupe Financier Québec, BMO Nesbitt Burns et BMO Groupe financier, Québec ; François Gagnon, directeur général, ÉTS ; Cynthia Garneau, présidente et chef de la direction, VIA Rail Canada ; Stéphane Godbout, directeur général, Regroupement des cégeps de Montréal (RCM) ; Stéphanie Grandperret, cheffe des opérations, NewCities Foundation ; Chloé Grysole, directrice générale, Framestore ; Anne-Marie J Hubert, C. M., FCPA, FCA, LL. D, associée directrice pour l’Est du Canada, EY ; Fabrice Jaubert, responsable de Google Montréal, Google ; Oze Kanturer, spécialiste principale, Ressources humaines, ETIYA CANADA ; Faisal Kazi, président-directeur général, Siemens Canada ; Frank Kollmar, président-directeur général, L’Oréal Canada ; Diane Lafontaine, cheffe de l’exploitation, Québec, Rise People ; Yves Lalumière, président-directeur général, Tourisme Montréal ; Guy LeBlanc, président-directeur général, Investissement Québec ; Michel Leblanc, président et chef de la direction, Chambre de commerce du Montréal métropolitain ; Pierre Lemonde, président-directeur général, CORIM ; Stéphane Létourneau, vice-président exécutif, Mila ; Fréderic Martel, chef des placements, Claridge ; Gaétan Morin, président et chef de la direction, Fonds de solidarité FTQ ; Pierre Piché, vice-président, Power Corporation du Canada ; Pierre Pilote, associé-directeur du bureau de Montréal, Gowling WLG ; Élise Proulx, vice-présidente exécutive, Affaires publiques et communications et cheffe de cabinet, Ivanhoé Cambridge ; Philippe Rainville, président-directeur général, Aéroports de Montréal ; Nadine Renaud-Tinker, EMBA, présidente régionale, Direction du Québec, RBC Banque Royale du Canada ; Louise Roy, présidente du conseil, CIRANO ; Mario Sévigny, vice-président, MSB (une filiale de Sogeclaire) ; Bill Strohecker, directeur général national, Hitachi ABB Réseaux électriques Canada ; Philippe A. Tanguy, directeur général, Polytechnique Montréal ; Alain Tascan, directeur général, Epic Games ; Bernard Tremblay, président-directeur général, Fédération des cégeps ; Sylvie Vachon, présidente-directrice générale, Port de Montréal ; Alain Vallée Ph. D., directeur général, Blue Solutions ; Bing Wu, associé, Inossem Canada