Montréal, le 26 septembre 2017 ‒ La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a pris acte de l’intention d’Uber de cesser ses activités à Montréal à la suite des nouvelles conditions exigées par le gouvernement du Québec. La Chambre soutient qu’il est dans l’intérêt des usagers du taxi de permettre l’émergence de nouveaux modèles d’affaires pour le transport rémunéré de personnes. Elle avait salué l’arrivée d’Uber et le lancement de Téo, tout en reconnaissant les efforts de modernisation de l’industrie traditionnelle du taxi. C’est pourquoi la Chambre invite tous les acteurs à trouver un terrain d’entente le plus rapidement possible.
« Cette décision, si elle devait se confirmer, devra être analysée comme un constat d’échec. Pendant que Montréal se positionne comme une terre d’accueil pour les entreprises innovantes, l’incapacité de moderniser le cadre réglementaire pour permettre à Uber d’opérer au Québec lance un très mauvais signal aux start-ups d’ici et aux investisseurs qui fournissent le capital de risque. Le choix du gouvernement d’autoriser des projets pilotes constituait pourtant une avenue prometteuse pour créer un environnement concurrentiel et innovant à l’avantage des usagers. Il semble que le ministère des Transports a du mal à répondre rapidement et avec souplesse aux demandes des nouveaux joueurs. Téo aura dû attendre plusieurs mois avant de se voir confirmer l’accès à un plus grand nombre de permis. Uber a des difficultés à obtenir l’espace nécessaire pour continuer d’opérer au Québec. Le milieu du taxi avait commencé à travailler sur des stratégies prometteuses dans le cadre des travaux du Comité sur la modernisation de l’industrie du taxi. C’est pourquoi nous avons été surpris que le ministre impose de nouvelles règles au projet pilote », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
« Nous devons accepter que l’évolution technologique provoque de profondes transformations dans la grande majorité des secteurs de notre économie. Nous sommes d’ailleurs tous mobilisés derrière le développement de notre écosystème d’intelligence artificielle et nous sommes dans la course pour obtenir le deuxième siège social d’Amazon, l’entreprise qui provoque le plus de bouleversements dans le commerce de détail. Si nous ne faisons pas preuve d’agilité et de flexibilité, tant dans le cadre réglementaire que dans les modèles d’affaires, nous risquons de prendre du retard et de continuer de subir frontalement les innovations développées ailleurs », a conclu M. Leblanc.
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Source :
Julie Serero
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