Le gouvernement du Canada tient actuellement un débat public afin de déterminer s’il doit ratifier ou non l’accord de Partenariat transpacifique (PTP). La Chambre y a participé et s’est positionnée en faveur de la ratification de cet accord, car il procurera de nombreuses occasions d’affaires pour les entreprises de la métropole. Voici 5 raisons de ratifier le PTP.
1- Augmenter les échanges commerciaux
Avec à peine plus de 8 millions d’habitants et une population qui vieillit, le Québec représente un marché aux perspectives de croissance limitées. Le PTP regroupe 12 pays qui représentent 800 millions de consommateurs et près de 40 % de l’économie mondiale. Un accord de libre-échange représente l’outil par excellence pour faciliter l’accès de nos entreprises à ces nouveaux marchés.
Prenons l’exemple de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Suivant la ratification de ce dernier, on a pu noter une augmentation de 58,8 % du commerce de marchandises entre le Québec et les États-Unis entre 1993 et 2011 et les données montrent que les échanges commerciaux entre le Québec et le Mexique ont été 8 fois plus importants en 2011 qu’en 1993.
2- Faciliter l’accès à la 3e économie du globe
Le PTP permettrait un accès privilégié au marché imposant du Japon (130 millions de personnes), qui représente la troisième économie au monde. Il s’agit d’un marché stratégique, surtout dans les secteurs de pointe, dont l’accès n’est pas facile (droits de douane élevés et normes sévères). Le gouvernement canadien tentait d’ailleurs de négocier un accord de libre-échange avec le Japon depuis de nombreuses années, mais ces négociations ont été mises de côté au profit de celles sur le PTP.
3- Rapprocher les entreprises canadiennes des marchés en croissance
Le PTP garantirait un meilleur accès pour nos exportateurs à des marchés émergents affichant une croissance économique soutenue, comme le Vietnam et la Malaisie, qui présentent pour 2016 des croissances respectives de 6,3 % et 4,4 %. Ces marchés ont des populations jeunes et une augmentation de la demande est à prévoir pour des produits issus de certains secteurs phares du Québec (ex. : aéronautique, mode, équipements industriels, transport, sciences de la vie, cosmétiques, métaux et minerais, énergie, etc.). Nos entreprises auraient aussi un accès facilité à Singapour, un carrefour commercial majeur de la région qui offre beaucoup de potentiel pour le secteur des services.
4- Protéger nos marchés traditionnels
Le PTP ira de l’avant s’il est ratifié par au moins 6 des 12 pays membres dont le PIB représente au moins 85 % de celui de l’ensemble du groupe. Il sera donc en vigueur même si le Canada n’en fait pas partie. Seuls le Japon et les États-Unis ont un droit de véto. Si l’accord va de l’avant sans le Canada, nos entreprises feront face à une compétition accrue sur les marchés des États-Unis et du Mexique, qui sont des partenaires commerciaux principaux, sans profiter des avantages du PTP.
5- Adapter l’ALENA à la nouvelle économie
Le PTP est une occasion unique de moderniser l’ALENA et de mettre en place de nouvelles règles pour l’économie numérique du 21e siècle. La création de l’ALENA remonte à plus de 20 ans et cet accord de libre-échange n’est plus adapté à la nouvelle réalité des marchés. Le commerce électronique n’existait même pas lors de sa signature!
Passer à l’action!
L’accès aux marchés internationaux est une condition nécessaire pour permettre aux entreprises de la métropole de croître. Le Canada doit être l’un des pays fondateurs du PTP afin de profiter des occasions d’affaires qui en découleront. Votre entreprise sera-t-elle prête pour l’entrée en vigueur du PTP?
Si vous désirez développer de nouveaux marchés, la Chambre et son équipe d’experts en commerce international, le World Trade Centre Montréal, offrent des services pour vous appuyer, vous former et vous conseiller. N’hésitez pas à faire appel à un de nos représentants pour vous aiguiller dans vos démarches.